Qu'elle est belle cette générosité désintéressée. De vrais gentelmens ces gars du G8!
Commentaires sur Le G8 paie la facture?
- Ce n'est pas drole" Wow,ca se peut tu ? " comme on dit avec du bon quebecois, alors dame tunisie peut payer en nature et BKS est le proxénète. Ce n'est pas comme vous le penser, mais genre faire le plancher et laver la vaisselle comme dans le cas que tu as pris un vers de trop apres une bonne brasse, et tu n'as pas de quoi payer mais ce qui est sur qu'il n'y a pas de chat qui fait de la chasse pour en donner en charite : mathammech kattous yestad el rabbi !!!
- Je ne comprends pas...@Z, au risque de devenir répétitif, j'adore les caricatures, mais les textes sont un peu décevants...
Il y a quelques mois tu t'inquiétais (avec Amilcar il me semble) que personne ne s'intéresse à la Tunisie et que l'aide financière était risible. Maintenant qu'on parle d'un paquet concret, soudainement il faut le voir d'un oeil cynique. C'est vrai que c'est un peu marxiste comme analyse, on arrive à la même conclusion avec des arguments diamétralement opposés et mutuellement exclusifs...
Non, elle n'est pas désintéressée cette générosité. Pourquoi elle le serait? Comme je l'ai écrit à maintes reprises, l'Occident a besoin d'un "poster child" de la démocratie dans les pays Arabes. Nous devrions profiter de l'occasion!
Le plan Marshall pour l'Europe n'était pas désintéressé non plus. Il visait à créer de la stabilité dans une zone bouleversée par des guerres séquentielles infinies. Le pari fut gagné, la croissance et la paix mondiale aussi.
Personnellement, j'espère que ces paquets arrivent avec beaucoup de conditions: le suivi et la participation à la création d'un Etat de droit avec création d'institutions étatiques stables et indépendantes qui garantissent l'aboutissement à une Tunisie vraiment libre et démocratique. Cela a marché pour l'Europe (surtout l'Allemagne) et le Japon. Pourquoi pas pour nous? - ces 3 dessins magnifiques resument parfaitement la situation...16,1 milliards de dollars de dettes sous Ben Ali et voici que des gens aussi illegitimes que lui veulent nous enculer pour 25 autres Milliards pour faire plaisir a la finance internationale et ramasser des miettes en passant...TINTIN...ils devront repasser une autre fois
- @kissaonlinec'est quoi l'alternative exactement? ne pas recevoir un soutien financier international quand notre économie fait du +0%, 25% de la population vit sous 2usd/jour, nos hôtels (mis à part des Libyens aisés à Djerba) affichent à peine 50% d'occupation, le coût d'importation des produits agricoles nécessaires ne cesse de grimper? fi9 3ala rouhek
- @ARNOUBA
l'alternative ya arnouba ya 3azizti de faire rendre gorge a tous les escrocs qui se sont servis...je trouve de tres mauvais gout le fait que tu parles des 25% des tunisiens qui vivent en dessous du seuil de pauvrete..pdt des annees vous avez dit 3%!!!quand au soutien financier l'Argentine a vecu 5 ans sans payer un rond aux rapaces du fmi et de la bm...arretes sinon tu vas me faire pleurer...
j'allais oublier...un conseil aux idiots utiles de BCE...le neo liberalisme est a l'agonie...cherchez vous une autre "loubana" - @KissaonlineJe ne sais pas de qui vous parlez quand vous dites "pdt des annees vous avez dit 3%!!!", je ne me sens certainement pas concerné.
Je ne sais pas de qui vous parlez non plus quand vous dites "[les] idiots utiles de BCE", je ne me sens certainement pas concerné là non plus. Loin de moi de soutenir un ancien ministre de l'intérieur, qu'il fasse 1.62m et sur le point de redevenir papa, qu'il soit exilé en Arabie Saoudite ou qu'il soit rescapé du Jellaz pour mener un "gouvernement de transition"...
Alors arrêtons un chouïa à mettre des tags sur les gens, une technique bien connue pour éviter de parler du fond du problème (cela a une odeur benalisque de la plume de A. Jeridi)...
De retour sur la planète terre, où les pays ont des frais quotidiens, je vois mal ou la Tunisie, aujourd'hui, va chercher les liquidités nécessaires sinon sur les marchés de capitaux. Sur ces marchés là, une fois vous faites défaut votre crédibilité est altérée à jamais.
On peut, comme l'Argentine dévaluer sa devise de 50% et prier après que l'inflation et l'instabilité macroéconomique qui s'ensuit nous aide dans notre ambition démocratique.
C'est vrai que l'Argentine, indépendante depuis 1816, ente dictature militaire, démocraties populistes, et crises économiques et sociales, un vrai poster child du mismanagement économique quoi, serait vraiment un exemple à suivre.
Avec des amis de la Tunisie comme Kissaonline, qui a encore besoin de théories de conspiration? - A UN IDIOT UTILE"On peut, comme l'Argentine dévaluer sa devise de 50% et prier après que l'inflation et l'instabilité macroéconomique qui s'ensuit nous aide dans notre ambition démocratique.
C'est vrai que l'Argentine, indépendante depuis 1816, ente dictature militaire, démocraties populistes, et crises économiques et sociales, un vrai poster child du mismanagement économique quoi, serait vraiment un exemple à suivre."
tu appelles ça de l'analyse economique?tu as copié ça ou? c'est du pipi de chat qui plus est ne convainc plus personne! viens raconter ça dans une reunion publique(sauf les reunions de Afek et assimiles) tu aura la honte toute ta vie.
"cela a une odeur benalisque de la plume de A. Jeridi)...voila!!!tu viens de perdre une occasion en or de la boucler...a.jeridi c'est vous qui l'avez cree ...et pour cela aussi vous allez aussi nous rendre des comptes...avec quoi tu m'insultera si je te disais qu'il faut etatiser telle et telle entreprise? et rendre la sante et l'enseignement gratos?
vous avez fermé vos gueules pdt 23 ans, spolié ce pays, affames des milliers de tunisiens,torturé,emprisonné,porté a bout de de bras un facho sanguinaire et tu viens nous embobiner avec ta bibine d'economisme à la con...ne t'en fait pas rendez vous le 16 oct au soir... - Donner pour recevoir ?Les besoins de la population sont immenses en termes d'infrastructures, de formation, de santé, d'indemnités chômages, de subventions sur les produits de base.
Les besoins des entreprises privées et Étatiques ainsi que des banques vont être immenses également pour faire face aux conséquences des faillites dans le secteur touristique, des hausses de salaires, des embauches inutiles pour cacher le chômage, de créances irrécouvrables laissées par les familles mafieuses qui pillaient la Tunisie.
Face à ces besoins urgents et légitimes, les recettes s'effondrent, les liquidités de l'État diminuent semaines après semaines, tant que la crise se prolonge. Il faut bien aller chercher quelque part l'argent qui sera nécessaire à la relance de l'activité et au financement des dépenses citées dessus.
Cher Kissaonline, je pense personnellement que la Tunisie a besoin d'un soutien financier extérieur actuellement, même si ce dernier est conditionnel, à condition que ces dernières soient acceptable.
Si les taux d'intérêt sont faibles, si les prêts ne sont pas conditionnés à la reconnaissance de l'État d'Israël et à la normalisation des relations avec cet État ( je pense typiquement que le congrès US pourrait émettre ce type de conditions), si les maturités sont très longues, alors je ne vois pas de raison de refuser une aide qui peut nous permettre de financer les besoins immenses du pays. - Cheque sans provisionSoyons clairs: il n'y a pas un default sur dette souveraine qui c passe sans douleur. Huits Etats americains en 1841: hausse immediate des taux d'interet a 30%, recession economique, augmentation des impots locaux (par un facteur 8 en Indiana et Ohio). Empire Othoman en 1881: prise des postes douanes au frontieres par les Etats creanciers. Venezuela en 1901: blocus par le RU, la France et l'Italie...et j'en passe. C'est vrai que l'Argentine a fait default entre 2001 et 2006. Ce que vous oublier de dire c qu'elle a restucture 76% de cette dette en 2006 (et jusqu'a 93% de la dette en 2010) contre un nominal d'environ 37% de l'original. Le secret? Les hedge funds qui ont rachete une dette depreciee a 20% du nominal sur le marche secondaire pour la revendre ensuite a 37% du nominal au ....gouvernement argentin. Ce que vous oubliez de dire egalement c qu'elle a rembourse le FMI par anticipation et jusqu'au dernier centime en 2006 (merci le ble et le soja). Ce que vous oublier de dire enfin, c qu'entre 2001 et 2005, le pays a subi un veritable traumatisme dont il peine a se relever aujourd'hui encore: recession economique, hyperinflation, depreciation du peso (non pas de 50% mais de pres de 80%), pauperisation de pans entiers de la population, spoliation des fonds de retraite nationaux obliges de racheter du papier du tresor sans valeur, et instabilite politique chronique.
Cette histoire me rappelle un article de presse paru suite a la baisse de la note souveraine Tunisie par Moody's dans lequel l'auteur fulminait contre les agences de notation et proposait de s'en passer en creant la notre. Certainement pour placer du papier tunisien aupres d'institutionnels du Sierra Leone!!!
Je ne suis pas pour l'ultra-liberalisme mais c pas par ces exces de testosterone qu'on gere un pays ou une economie. N'oublions pas le plus desolant dans toutes ces histoires de deni des realites economiques et du monde: ce sont toujours les plus demunis qui finissent par en payer le prix. Nous sommes un petit pays confronte a d'enormes difficultes. L'architecture economique mondiale est ce qu'elle est et ca n'est certainement pas nous qui vont la changer. Il nous suffit de nous y trouver une place sous le soleil....et de reserver le testosterone pour d'autres applications. - @KissaonlineC'est assez extraordinaire; le débat est sur le besoin ou non de la Tunisie d'un financement extérieur et vous parlez d'un soutien imaginaire à l'ancien régime??? Vous ne me connaissez pas et vous ne savez pas ce que j'ai fait les derniers 23ans (ou plus, car la dictature en Tunisie n'a pas commencé avec Ben Ali).
Mais je reconnais vos techniques de débat: dès qu'on critique Israël on est anti-sémite. Dans la Tunisie d'hier, dès qu'on critiquait le régime, on était un agent de forces occultes qui voulait du mal à un petit pays, et dans la Tunisie de demain, avec des gens comme vous, si on propose du concret loin des rêves romantiques de Che on est forcément nostalgique de Zaba et par extension tortionnaire et facho. C'est très mûr comme analyse...
Éduquez-vous pour EUR34, et revenons parler après (http://www.amazon.fr/Cette-fois-cest-diff%C3%A9rent-financi%C3%A8re/dp/2744064513/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1306661060&sr=8-2)
Merci à Amilcar et Libre Enfin pour l'éloquence de vos réponses. Il y a peut être encore une lueur d'espoir pour le pays. - du fric oui! mais un bilan avantje viens de lire les commentaires, intéressants et enrichissants!
A défaut de pétrodollars, on doit trouver une solution à notre crise économique ailleurs! c'est à dire aides, prêts,...!
cela dit, nous sommes conscients que les géants et les gouvernements qui vont nous donner cet argent ne le font pas pour nos beaux yeux! il y a une raison derrière tout ça! intérêt géopolitique, coopération militaire, renseignement... ce qu'il faudrait faire, c'est savoir dire NON quand le vis à vis devient trop gourmand et exigent!
autre chose, ce gouvernement provisoire semble ignorer l'appel de plusieurs spécialistes tunisiens, qui exigent un moratoire sur la dette en Tunisie, ce qui aiderait vraiment le pays, et de faire un audit sur cette dette, afin d’enquêter sur ce qu'on appelle "la dette odieuse" de la tunisie! 25% de la population en tunisie vit en dessous du seuil de pauvreté, il n'y a donc aucune raison que cette partie de la société (déjà démunie) paye la facture des frasques des saigneurs du pays! ce qui est logique!
et enfin, l'autre jour j'écoutais la radio (express fm), on parlait du G8 et de l'aide pour la tunisie, une animatrice était au bord des larmes, parce que l'ami fidèle de la tunisie, avait d'autres chats à fouetter! et elle parlait de DSK! cette animatrice semble oublier que ce même DSK a participé à l'endettement du pays en accordant des prêts, et tout le monde savait qui allait en profiter! et pire ce même DSK chantait les louanges du modèle économique tunisien!!! du cynisme à l'état pur!!!
en conclusion, oui nous avons besoin d'aide! mais faudrait bien négocier les conditions - Est-ce un mal nécessaire ?Aujourd’hui le monde est ainsi fait, le G8 fait la pluie et le beau temps …
Certes que la Tunisie a besoin d’aide, mais s’endetter ne fera que nous entraîner encore plus vers une économie d’endettement qui nous laissera dépendants envers les institutions financières et à la merci du cours des devises et des taux d’intérêts ... - @Kuratowski"envers les institutions financières et à la merci du cours des devises et des taux d’intérêts ..."
...Nous le sommes déjà. C'est la réalité de tous les pays du monde. La Tunisie a besoin d'investissements étrangers (qui eux dépendent malheureusement de l'etat de l'écomie mondiale) et dépends du tourisme, du cours du pétrole, des produits agricoles etc.
Ce pour quoi on prie tous les jours c'est que finalement, avec le départ de Ben Ali, nous aurons un milieux économique moins corrompu (nécessaire pour inciter les tunisiens à investir en autre chose que de l'immobilier et les étrangers à investir tout court), et un climat intellectuel plus ouvert (nécessaire pour développer une vraie "knowledge economy", puisque le capital humain est et devrait être notre plus grande richesse) - شكّارات العروسة@ARNOUBA
je ne lirai pas "This Time Is Different: Eight Centuries of Financial Folly" pour les raisons suivants
1-j'ai une dizaine de livres qui attendent d'etre lus
comme dit le proverbe tunisien "chkoun chakkarat el 3aroussa,omha wel 7annana"(qui fait l'eloge de la mariée?sa mere et la marieuse)
2-les auteurs : Carmen Reinhart etait directrice au service etudes chez les escrocs du FMI et Kenneth Rogof chef economiste chez le meme FMI
3-34 euros font 70 dinars et moi je vis à Tunis - @KuratowskiTres bonne question declinee en 2 temps: est-ce un mal et est-ce necessaire? Je me permets de vous donner mon humble avis.
Il y'a 2 aspects qu'il serait judicieux de distinguer: le remboursement de la dette publique deja contractee d'un cote, et un nouveau soutien financier de la part du G8 et des institutions multilaterales, de l'autre.
La dette deja contractee est multiforme: emprunts d'Etat, obligations placees aupres d'institutionnels etrangers, garanties de l'Etat aux emprunts contractes par certaines societes comme TunisAir ou la CTN pour leurs plans d'investissement, etc... Cette dette ne s'efface pas par une revolution, ni par cent. C tt simplement la continuite de l'Etat qui prime. Ceci n'empeche pas la Tsie de decider de ne plus honorer cette dette. Elle peut le faire, mais doit en assumer les consequences: perte de credibilite a l'avenir, arret des investissements exterieurs (et interieurs d'ailleurs), spirale inflationniste, arret de livraisons de materiel d'equipement (comme les avions ou navires commandes par TU ou CTN) et ouverture de nombreux contentieux impliquant pour certains un arbitrage international. Un default est parfaitement faisable si le peuple tunisien choisit de vivre en autarcie. L'Albanie d'Anwar Xodja ou la Coree de la dynastie marxiste des Kim n'ont-ils pas fait ce choix (sauf pour les elites, j'en convient)? Il me semble cependant qu'il n'y a que Hamma Hammami, Kilani et qques autre dinosaures qui voient en ce scenario l'aspiration du peuple tunisien.
Le seul autre moyen d'effacer une dette publique d'une maniere "reglementaire" et par le jeu de l'inflation. Dans notre cas, ceci ne rime a rien puisque c'est la dette publique exterieure qui nous interesse. A l'heure actuelle, seules les USA sont en mesure de jouer ce jeu s'il le veulent concernant leur propre dette publique.
Des voix s'elevent pour dire que la dette a ete detournee par la mafia au pouvoir et qu'il serait injuste que le peuple casque pour eux. Rien de plus juste et rien de plus frustrant. Sauf que ca ne change rien a l'equation. Une generation qui consomme aujourd'hui a credit et la nouvelle generation qui recoit la note est tout aussi injuste, sauf que cette constatation d'injustice n'efface pas la note. Par contre, il serait judicieux de verifier si des emprunts specifiques ne sont pas entaches d'irregularites comme la corruption d'agents publics ou prives. la constatation de tels faits peut en effet changer la posture de la Tunisie de fonds en comble au regard du droit international et de l'obligation ou non de respecter les contrats passes.
En ce qui concerne un nouvel endettement, la reponse est a priori simple: un pays, tout comme un menage, ne doit pas depenser plus qu'il ne gagne. Il me semble toutefois que nous ne gagnons pas bcp ces derniers temps, et que nos besoins sont pressants et enormes. Je l'ignore, mais il se peut aussi qu'une partie de la dette ancienne arrive a echeance et qu'il faut la refinancer. Dans ces conditions, je ne pense pas que nous avons le choix. Maintenant, ne pas avoir le choix ne veut pas dire tout accepter et accepter certaines conditions ne veut pas non plus forcement dire que nous nous prostituons. Ainsi, des conditions tenant a la transparence des finances publique, a la democratie et aux libertes sont finalement sans notre interet. Il me semble par ailleurs qu'un soutien public du G8 et institutions multilaterales est financierement plus attractif qu'un financement aupres des prives. Par ailleurs, il y'a un petit capital de sympathie et un sentiment de culpabilite envers nous (ce que Arnouba appelle le syndrome foster child). Israel monnaie ce fonds de commerce depuis 60 ans; alors essayons d'en faire de meme l'espace de 60 jours. Tout ceci ne doit pas nous faire oublier que le developpement economique ne vientque par l'effort, le travail, la transparence et la rigueur dans la gestion des affaires publiques. En dehors de ca, point de salut, sauf a rester sous perfusion eternellement.
Reste la derniere question: le G8 aurait-il mieux fait d'annuler (une partie de) notre dette au lieu de nous fournir un nouveau soutien financier soit par emprunts bonifies soit par aides budgetaires? A mon humble avis, il n'y a pas de reponse standard. Tout depends de la constance et de la repartition de la dette dont il s'agit. Je ne doute pas que nous avons au pays des cadres bien a meme de faire ce genre d'analyse et de choisir le chemin le mieux indique. - Annulation de la dette...Tout défaut, annulation ou rééchelonnement de la dette publique tunisienne peut envoyer un message négatif aux marchés de capitaux, qui rechigneront par la suite à prêter à la Tunisie ou à des taux prohibitifs. C'est un risque.
Toutefois, il me semble que l'essentiel de la dette publique tunisienne a été contractée auprès de prêteurs multilatéraux type banque mondiale, BAD, BEI ou auprès de prêteurs bilatéraux ( le trésor Français ou Japonais...). Dans un sens, si ces derniers, moins agressifs que les prêteurs " privés" acceptent l'idée d'une restructuration de la dette tunisienne et s'engagent par ailleurs à lui re-prêter derrière au besoin, sans considérer donc cette restructuration comme un défaut, c'est tout à fait jouable.
Il me semble aussi que la dette publique contractée sur les marchés de capitaux, est très faible, ce qui étrangle moins la Tunisie et compromet moins sa signature à long terme. Car un défaut ou toute restructuration d'une dette privée aurait par contre des conséquences néfastes et durables. Certes la Tunisie n'aurait plus à rembourser les intérêts et le principal de sa dette effacée, mais elle se fermerait la porte de l'endettement à l'avenir. Vu les énormes besoins en infrastructures en particulier, je vois mal la Tunisie prospérer dans l'avenir sans le moindre recours à l'endettement.
Compte tenu de la nature de l'endettement souverain tunisien, heureusement peu dépendant des marchés de capitaux, la question de la restructuration de sa dette mérite réellement d'être posée. - bla bla blaC'est le grand festin annoncé par arab ça, c'est bien, très très bien .Invitation au festin, le retour du carthaginois, le grand rôle de la Tunisie alors que peu de gens dans le monde ne la connaissait, c'est pas mal du tout, c'est très encourageant.
Arrêtez de faire la fine bouche on a besoin de cet argent.Le tout est de bien s'en servir et je ne me fais aucun souci à ce niveau là, il produira ses effets . C'est la conquête de l'ouest pour nous , je ne vais pas m'étaler sur le sujet, on verra le moment venu lorsque des gens dignes accèderont au pouvoir .Gardez ce même élan patriotique et soyez patients .Le résultat sera à la hauteur de nos éspérances, InchAllah bien sûr parce que sans Lui vous pouvez toujours rêver et vous seriez encore là à déblatérer dans le vide pendant que les autres continueraient à engranger le fruit du labeur de tout un peuple . Il y a quatre ans personne n'aurait parié un kopeck sur 2011 et le grand chambardement, au contraire tout le monde se marrait et pourtant nous y sommes . - Je suis libre et ma parole est libreMon dieu, quelle belle revolution malgre tout!!
http://www.youtube.com/watch?v=tT460cZhqkI&feature=related - @Libre enfinTrès émouvant... Regarderons nous ces vidéos dans 12 mois pour nous demander ce qui est advenu de ces sentiments de solidarité et de fierté qui ont culminés le 14 janvier 2011?
Une pour la route:
http://www.youtube.com/watch?v=dbbcpZR9flM - Non c'est pas désintéressé, c'est une prise de responsabilité.
Le soutien à la démocratie en Tunisie c'est du même niveau d'importance que l'entrée en Guerre des US à la dernière guerre mondiale.
A un moment, il faut que les hommes soient au rdv de l'histoire et des fois c'est le cas. ce qui permet en quelque sorte de ne pas être totalement pessimiste sur l'avenir du bipède que nous sommes.
Prendre la note de la petite dame, c’est pour lui éviter de basculer dans le lit d’un autre dangereux cas social.
Et en plus on est très gentil avec elle, parce qu’on ne rappelle pas trop que si elle en est là c’est d’abord de sa faute.
. - tu nous a rien dessiné sur les juges qui veulent sencurer le x sur le net?
tu sais ceux qui avaient l'habitude de nous faire des procès truqués contre les opposants et des procès fantoches des membres de la famille du président.
ils ont retourné leur veste, ils se sont reconverti en juges gardiens de la révolution iranienne. - Occasion en orC'est legerement au dessus de mon budget, mais peut etre que quelqu'un d'autre serait interesse.
http://owni.fr/2011/05/27/avion-aziz-miled-mam-ollier-tunisie-oups/ - Pas de restructuration...http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303657404576357862330488084.html
- L'intérêt généralLes décideurs économiques Tunisiens me semblent englués dans des considérations idéologiques libérales qui les empêchent de réellement considérer l'intérêt de la nation.
L'intérêt de la nation est actuellement de réduire le fardeau du service de la dette.
Je trouve cela dommage, aujourd'hui, alors que la Tunisie est sous les projecteurs ( pour combien de temps ?), bénéficiant de la "sympathie" même intéressée des créanciers bilatéraux et multilatéraux, de ne même pas poser publiquement la question de la restructuration de la dette.
L'intérêt de la nation n'est plus comme sous Ben Ali d'être un bon élève du FMI mais de construire des autoroutes, des ports, d'indemniser les chômeurs, d'insérer et former les diplômés chômeurs. - oui, si j'ai bien compris :
"former les diplomés chomeurs" avec des entreprises publiques,
indemniser les chômeurs avec de l'argent public,
construire des autoroutes et de ports avec l'argent pubilic,
argent public que l'on ne veut pas en prêt!!!
Il ne reste plus qu'à faire tourner la planche à billet de notre belle devise surcotée sur le marché des devises....
il faut que, il n'y a qu'à.... - Moins d'Etat mais un Etat plus efficace...Cela peut être le rôle de l'État d'assurer la formation professionnelle, même si cela peut aussi être du ressort du privé, c'est évidemment à l'État d'indemniser les chômeurs et c'est aussi à l'État d'assurer le développement des infrastructures, même si là aussi des solutions peuvent être trouvées par le privé seul ou en partenariats public privé.
A part quelques bons professeurs, je crois pouvoir dire que je n'ai jamais rencontré de fonctionnaire compétent en Tunisie, absolument jamais. J'ai vu peu de fonctionnaires compétents en France lors de mes études. Je vois par contre beaucoup de fonctionnaires compétents et efficaces au royaume uni. La différence contrairement à la Tunisie et à la France c'est qu'ils ont des comptes à rendre et cela change tout.
Je suis généralement un partisan du moins d'État possible, surtout au sortir de 55 ans de dictature. Je ne souhaite pas que la fonction publique embauche 15 000 chômeurs de plus pour glander aux frais de la princesse dans des bureaux ou me prendre en otage avec des coups de tampon. Mais j'ai besoin d'autoroutes pour me déplacer rapidement et de ports pour exporter. Et là, l'intervention de l'Etat est nécessaire et même urgente. - Perspective from abroadhttp://www.nytimes.com/2011/06/04/world/africa/04iht-currents04.html?_r=1&pagewanted=print
- @AmilcarJe suis complètement d'accord avec vous dans votre dernière intervention. Vous le constatez vous même, les pays où on a appliquée un système économique moins libéral et plus "de gauche" (je déteste les étiquettes mais vous comprenez ce que j'entends par là) ont aussi des administrations moins efficaces.
L'Etat n'a pas les ressources pour être présent partout donc son rôle devrait-être d'assurer les bonnes conditions pour que chacun puisse s'aider soi-même au maximum. De cette façon il lui restera de la "poudre sèche" pour les projets que le marché n'arrive pas vraiment à résoudre (extrême pauvreté dans certaines régions, la vente des ondes de portables, éventuellement organiser la priorité des grands projets d'infrastructure en partenariat etc.).
Le rôle de l'Etat ne peut pas être celui d'actionnaire, employeur et législateur. Cela risque de favoriser une minorité (employée par l'Etat dans des sociétés soumise à la concurrence) contre la majorité (qui paye ses impôts)
Nous avons assez de pain sur la planche côté gouvernement et réformes en Tunisie que nous ne pouvons pas en plus interférer dans tous les domaines économiques. L'Etat doit créer le climat qui génère des revenus d'impôt et puis utiliser cet argent de façon efficace et soutenable à long terme. - Blame our colonial history...Voici un article qui nous rappelle pourquoi nous devons une fois pour toutes quitter le cadre intellectuel de notre ancien colonisateur et chercher ailleurs. Trop "d'instincts" dans notre cher pays a ses origines dans notre histoire coloniale (l'antimondialisation inclue). Nous devrions une fois pour toute "dé-vassaliser nos esprits"
http://www.huffingtonpost.com/2011/06/03/french-ban-twitter-facebook_n_871153.html - Blame our history tout courtPour ce tunisien du NYT: Yahoo's doomed friend....head home while you can.
Plus serieusement, 3 siecles de modele othoman et 1 siecle de modele francais, ca pese lourd en temps normal. Quand cet heritage est mijote a la sauce ZABA, c'est la pourriture garantie. Si nous voulons une administration (je prefere ca au mot "gouvernement") efficace et moderne, regardons ailleurs. D'ailleurs, les concepts cles d'une telle administration, a savoir "rule of law" et "accountability", sont difficilement traduisibles en francais. Alors pour les traduire dans les tetes....
Pour revenir a la restructuration (de la dette et non pas du modele social tunisien, qui lui necessite une revolution), il me semble qu'elle a ete evoquee (c le sens de l'article WSJ). Le probleme est que, quand il s'agit de restructuration de dette, all is in the perception. Notre dilemme parait resider dans l'obligation de passer par le Club de Paris comme l'exige Sarko. Or passer par ce Club, normalement un last resort sur proposition du FMI, est en soi un stigmate. En plus, tout ce que la Tsie peut esperer d'un tel passage est un re-echelonnement partiel, puisque les restructurations Club de Paris ne sont accompagnees d'annulations de dette que pour les pays tres pauvres hautement endettes (genre RDC). Dans ces circonstances, contrairement a Amilcar, je comprends la position de la Tunisie.
En effet, la dette est de 15 milliars dont 1 tiers en interne. Admettons pour simplifier que le reste est reparti equitablement entre bilateraux souverains et multilateraux. Oublions les 5 milliards de multilateraux puisque la France y est fortement presente (FMI, BM, BEI, BAD... +presidence du Club de Paris). Oublions la partie du bilateral avec la France elle-meme. Ne nous reste que la partie du bilateral avec les pays qui veulenet bien nous accompagner sans nous forcer dans une position que les marches ne peuvent apprecier que negativement.
Voici enfin un historique du service de la dette publique tunisienne. Jouez un peu avec la fonction "country comparison", ca donne des resultats assez interessants:
http://www.indexmundi.com/facts/tunisia/debt-service-on-external-debt - Problem resoluEchourouk(http://www.alchourouk.com/)de ce lundi nous apprend qu'un homme d'affaire tunisien d'envergure mondiale promet de nous creer 600K d'emplois (500K selon le titre, tout de meme le double de ZABA, sur la base de 14 projets identifies) et eliminer, du coup, la necessite du recours a l'emprunt etranger. Il s'agit de projections realistes puisque des projets semblables operent ds 60 pays. Notre homme d'affaire facture ces etudes de projet a 400 millions DT l'unite aux autres pays, mais les propose a la Tsie pour 1 million DT l'unite.
A ce rythme et sur la base d'un projet par pays, ceci doit placer notre tunisien entre Warren Buffet et le Sultan de Brunei dans le classement Fortune 500. Nonobstant tout cela, nos ministres ne le prennent pas au serieux et rechignent a le rencontrer. Echourouk ne s'y aventure pas, mais moi je soupconne un complot maconique (A. El Heni: priere de verifier aupres de gorge profonde vous qui semblez au courant de tout).
La meme edition nous apprend que le cheikh de service d'Ennahda, A. Mourou, a collecte 25K DT pour les victimes de Metlaoui lors d'un meeting avec des hommes d'affaire a Sousse (le journal ne nous dit malheureusement rien sur la clef de repartition de cette somme entre Jridia et Ouled Bouyahya).
Quelle relation, dites-vous? Et bien c'est la ou le genie tunisien s'affirme pour creer de la valeur a partir d'un torchon: et si nous faisions collecter par Cheikh Mourou 14 millions DT pour 14 etudes de projet? c'est vrai que ca fait 2 fois le double de 7 et peut donc supposer un complot RCDiste. Mais imaginez le resultat: debt-free et le Guinness pour le cout de creation d'emplois le plus bas au monde (zero en l'occurence)!! Nous etions deja candidats au Nobel de la paix, maintenant nous le sommes egalement pour le Nobel de l'economie.
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