Maintenant que l'Etat s'est clairement positionné en faveur des zaballhistes en accusant les artistes d'être les responsables des troubles qui agitent le pays, on peut dire que c'en est fini de la culture, de l'art et de la liberté d'expression. Heureusement que nos artistes tunisiens jouissent encore de quelques soutiens à l'étranger....
On se battra...
1) C'est un choix personnel qui n'engage que moi, mais les intellectuels de gauche qui ont soutenus l'Union Soviétique et qui aujourd'hui face au massacre en Syrie crierait à une ingérence occidentale si on intervenait ne m'impressionnent pas. Leur théories sociologiques sur l'etat du monde peut amuser certains, mais quand ils diffusent les idées de complots capitalistes et parlent de sujets qu'ils ne comprennent vraiment pas, ils risquent de tromper ceux qui ont le moins besoin de poudre de perlimpinpin. Je dis "s'amuse", car l'éducation de ce monsieur me donne des raisons de penser qu'il est un grand adepte au petit jeu de "donne moi un avis et je ferais l'argument du contraire..."
2) La situation est explosive car les frustrations et les attentes sont énormes: le chômage ne bouge pas, la petite corruption augmente, les anciens sont recyclés, la police est aussi brutale, et la justice toujours aussi au pied. Avec ceci on fait quoi? On decide que la langue Turque est essentielle à apprendre et que nous allons parler de la libération de la Palestine dans notre constitution et puis que dorénavent, on remlace Ben Ali par le Sacré et on redessine des lignes rouges. Vous pensez vraiment que le jeune Tunisien au chômage ait qqchose à f**tre de ce que pense le droit musulman dans cette histoire?