Zab, Zaba, Zaballah (voir ici)
-Amina condamnée à cause du Zab. Elle a osé touché à la sacralité du corps de la femme et mettre le Zab tunisien dans tous ses états.
-Weld el 15 condamné à cause de Zaba. Il a touché à la dignité du minichtère de l'intérieur, institution canine dressée par Zaba (voir ici)
-Jabeur Mejri condamné pour blasphème contre Zaballah. Il a touché aux symboles sacrés du business capitallahiste promu par l'internationale islamiste & co.
Bienvenus chers amis, en Zaballahie, pays de la révolution qui fait une belle synthèse de la sainte trinité!
Zab, Zaba, Zaballah!
Et voici donc un dessin qui mérite la peine capitale!
14 juin 2013
Les 3 péchés capitaux
Commentaires sur Les 3 péchés capitaux
- Mort de rire! (avant de me faire executer... http://bit.ly/18J9OFn )
- Régression et médiocrité, ce sont les deux seules choses que la Zababallah corporation est capable de fournir. L' Islam, ainsi que le Judaïsme (une religion de laquelle Mohamed, grand amateur de chaire fraîche devant l' Éternel, s'est grandement inspiré) et le Christianisme condamnent toutes l'esprit critique. Toute personne qui ose franchir les tabous est jugée comme hérétique. Encore une chance que Amina n'a pas fini brûlée vive devant une foule de croyants en pleine transe.
Ceci étant dit, j'aimerais présenter mes condoléances à la famille du Dr Ahmad Mahjoub, ex-PDG de Tunisie Télécom, un an après son décès (Je viens d'apprendre la nouvelle, par hasard), une autre victime de la "révolution". Si on remplace nos élites par des Bouchlekkas, un Docteur ès Zaballahisme, qui condamne fortement ceux qui cèdent à leurs impulsions primitives, et qui n'hésite pas d'un autre côté de s'adonner à coeur joie à de tels plaisirs avec sa cousine, à l'image de son prophète Mohamed, Salla allahou...
http://www.businessnews.com.tn/Ahmed-Mahjoub,-ancien-PDG-de-Tunisie-Telecom,-n%E2%80%99est-plus,520,31240,3#com - Et puis n'en déplaise à Dieu
Ce n'est pas en lui que je crois
Tant pis, n'en déplaise à Dieu
Ce n'est pas en lui mais en toi...
En Zaballahie, pays de la révolution, ces vers sont passibles d'une peine très lourde. Le sacré est sacrement sacré!
LE MONDE du 11.10.2012 a publié un article intitulé ''L'errance d'un blasphémateur'', une errance peu banale celle de Ghazi fuyant Zaballahie, racontée par Isabelle Mandraud. Je n'ai pas résisté au plaisir de ''coller '' ici un extrait. L'ami de Ghazi venait d'être arrêté:
...Le 8 mars [2012], donc, Ghazi Béji, affolé, attrape un louage (taxi collectif) et passe la frontière tuniso-libyenne, la première qui lui vient à l'esprit. Une nuit à Tripoli, en plein conflit, lui suffit pour réaliser qu'il s'est trompé de destination. Il rebrousse chemin, repasse la frontière, et se dirige de l'autre côté, vers l'Algérie, à Tebessa d'abord, puis à Alger, qu'il rejoint en bus. "Ce n'est pas la solution, ici", se dit-il en observant les hommes portant barbes et kamis dans la rue. Le 20 mars, il prend un avion, direction Istanbul, Turquie. Hésite : "Un pays musulman..."
Jusque-là, pas besoin de visa. Mais un jour, sur les conseils d'un Algérien à qui il a confié son passeport par mesure de précaution, il se décide à gagner l'Europe, via la Grèce, en traversant à la nage la rivière Evros, point de passage bien connu des clandestins. "Il était 4 h 30 du matin, il faisait froid mais la traversée n'est pas très longue", raconte Ghazi Béji dans un anglais de fortune, en bégayant un peu. Il se déshabille et place toutes ses affaires dans un sac. Au milieu, le courant est trop fort, il perd tout, ses lunettes, son sac, son appareil photo. "Arrivé de l'autre côté, j'étais nu."
Quelques kilomètres plus loin, la police grecque lui fournit un vague laissez-passer provisoire. Comme on lui demande comment il a fait sans vêtements, il répond avec un doux sourire : "Beaucoup de gens meurent à cet endroit dans la rivière. J'ai pris les habits sur un mort..."
L'épisode signe le début d'un incroyable parcours, qui lui fera partager les brimades et souffrances endurées par les migrants clandestins, un univers qu'il découvre, avec la peur lancinante d'un retour forcé dans son pays d'origine. De tout cela, Ghazi Béji ne montre rien, s'appliquant à retracer sur une carte son itinéraire avec une distance déroutante – sauf quand il parle des "barbus" qu'il ne nomme pas autrement que "terroristes".
"C'est quelqu'un qui a subi des traumatismes importants et a été exposé plusieurs fois à la mort. Son détachement est une sorte de défense", a constaté le psychanalyste Fethi Benslama, qui fait partie de son comité de soutien. Pour beaucoup, il est aussi représentatif d'une génération de jeunes Tunisiens contestataires et culottés, qui n'a pas hésité à déboulonner Ben Ali. Avec Ghazi Béji, s'ajoute une dimension de provocation – comme lorsqu'il clamait à Mahdia sa volonté d'immigrer en Israël.
Moyennant quelques euros – il est devenu un habitué du réseau de transfert d'argent Western Union, utilisé par sa famille et ses amis pour l'aider –, un taxi le dépose à Alexandroupoli. Il passe une nuit dans une maison inhabitée, se bat avec des "Algériens qui veulent voler argent" et repart, pour Thessalonique puis Athènes. Il y rencontre un Algérien qui lui offre le gîte pour deux nuits. Le reste du temps, il dort dans un jardin public.
Il commence la tournée des ambassades occidentales... Toutes l'éconduisent, mais celle de France le met en garde : passé trente jours, il risque six mois de prison pour séjour irrégulier. Ghazi Béji se décide à passer, le 21 avril, la frontière avec la Macédoine à travers une forêt. Il y rencontre un groupe de huit immigrants clandestins nord-africains, qu'il suit. "La police macédonienne m'a attrapé, frappé. Je suis resté en prison pendant sept heures, puis ils m'ont relâché dans la forêt, côté grec. J'ai attendu une nuit, j'ai bu l'eau d'une source, et le lendemain, je suis repassé."
Dénoncé par un commerçant dans le premier village où il débarque, il est à nouveau pris par la police, et rejeté dans la forêt. Il retente sa chance le lendemain, se cache sous un pont et parvient à gagner en bus la capitale, Skopje, où il ne s'attarde pas. C'est à pied qu'il s'achemine vers la frontière serbe, franchie péniblement à travers les montagnes. "C'était très dur, je me cachais à chaque patrouille", dit-il.
Dans la première localité – il en a oublié le nom, mais conserve le souvenir de photos de Milosevic placardées –, il est attrapé par la police et placé dans un camp de rétention. Un choc. "Il y avait beaucoup de monde, des Pakistanais, des Afghans, des Africains... Le matin, les policiers nous ont fait aligner contre un mur, et l'un deux s'est fait prendre en photo devant nous en montrant ses muscles. Puis ils nous ont entassés dans un bus et rejetés de l'autre côté. A notre descente, ils nous ont fait allonger par terre, les mains sur la nuque, et nous ont frappés avec des bâtons. J'étais épuisé, malade."
TERRÉ
Après un jour, il repasse. Prend un bus pour Belgrade, puis poursuit obstinément son chemin vers la Roumanie, la destination qu'il s'est fixée, il ne sait trop expliquer pourquoi. A la frontière, il se fait une nouvelle fois arrêter, offre 50 euros pour être relâché, et parvient enfin, le 27 avril, en terre roumaine, à Jimbolia.
De là, la police le conduira directement à Timisoara, un camp de réfugiés "divisé en deux parties,affirme-t-il, l'une mangeait, l'autre regardait. Les premiers étaient des Syriens, des Irakiens aidés par une association américaine ; les autres des Africains, beaucoup d'Algériens, des Asiatiques..." Un jour il aperçoit une humanitaire américaine et l'interpelle : "Ici les gens n'ont rien."
Le lendemain, Ghazi Béji est envoyé par les autorités roumaines par le train dans un autre camp, près de la frontière avec l'Ukraine, à Radauti, où il restera vingt-cinq jours. "On nous donnait 10 euros par mois, on ne mangeait que des pommes de terre, il faisait froid, froid..."
Tout cela, Ghazi Béji l'a déjà vécu. Mais la situation s'envenime avec la découverte, par d'autres réfugiés, de son identité et de sa situation qu'il a imprudemment évoquées par téléphone avec sa famille ou des journalistes. "Il y avait une mosquée à l'intérieur du camp et, chaque jour, des réfugiés discutaient de la meilleure façon de me tuer. Ils ne m'appelaient pas par mon prénom, ils disaient "le porc". Ils me frappaient, m'ont forcé à avaler mes chaussettes..."
Une nuit, Issam, un réfugié palestinien, le mord au torse cruellement, et la plaie saigne abondamment. Décision est alors prise par l'administration du camp de le renvoyer. Il signe des papiers – qu'il possède toujours avec des documents qui attestent de son parcours – et, moyennant 70 euros, obtient des autorités roumaines un passeport gris, un "document provisoire de voyage", "valable jusqu'en août 2014", et, pour 60 euros de plus, une carte de résident.
Pendant deux mois, Ghazi Béji va se terrer à Radauti dans un studio déniché par un prêtre... qui lui enjoint d'aller prier. A partir de là, tout un réseau d'entraide (notamment le Comité pour le respect et la liberté des droits de l'homme en Tunisie, le Manifeste des libertés...) parvient à organiser sa venue via la Hongrie, Vienne, Lucerne, Zurich, jusqu'à Paris. Où il attend depuis, cloîtré, dans l'appartement d'un militant. - @Bob - très désolant en effet, en espérant qu'il pourra en publier un livre et puis vendre les droits du film - il y a de quoi (sauf qu'il manque encore une din hollywoodienne ...)
@Pastafarienne: une expression bien de chez nous: "el mli7 yabta" si ce n'est "peut être plus tard, peut-être demain, peut être jamais..." - Je suis littéralement fasciné par la capacité des juges à pondre des décisions qui vont dans le sens du vent (le vent du pouvoir) comme si de ce point de vue rien n'avait changé par rapport aux pratiques de l'époque Zaba
où est passée la séparation des pouvoirs? A moins que dans la Tunisie nouvelle la question ne se pose même plus.
@Bob: ce témoignage que je n'avais pas lu est proprement hallucinant et nous démontre une fois de plus que seule la connerie humaine peut nous donner une idée de l'infini. - En Tunisie, il n'y a jamais eu de justice indépendente ou un texte de loi légitime dans ce qu'il criminalise.
Depuis, encore une rescapée à Paris. Vous connaissez l'histoire? Hind, Ghazi et Rchouda sont dans un bateau...
http://bit.ly/100TSse - .......................
Comme une fille
La rue s´déshabille
Les pavés s´entassent
Et les flics qui passent
Les prennent sur la gueule
...Quel est votre nom?
...Ferré, Léo
...Qui est-ce celui-là dit? C'est un anarchiste?
...Eh non, c'est un poète!
...Deux ans de prison. Au suivant!
...Euh... je suis déjà mort , Monsieur le juge.
...ça ne fait rien! Greffier, ajoutez '' condamné par contumace''. - AU NOM DU PÈRE, DU FILS ET DE LA SAINTE MALÉDICTION
Répondant, sur un plateau TV, à Hamma Hammami qui relevait une justice a deux vitesses aux ordres des gouvernants, Ameur Laarayedh, justement chef du bureau politique du parti gouvernant, a eu ces mots: «cette justice, nous voulions la nettoyer et vous vous y êtes opposé. Maintenant, vos doléances vous pouvez les soumettre à ces mêmes juges». C’est tout juste s’il ne lui avait pas demandé de se mettre ses doléances là ou il pensait. Mais, il7a9 7a9, je savais que Ameur ne pouvait franchir le Rubicon. D’abord, comme vous l’aurez compris, pour que l’expression ne soit détourné et utilisé pur raviver la rumeur type «se la mettre là ou je pense» qui ne cesse de poursuivre son propre frère, et accessoirement notre premier ministre, Ali Laarayedh. Ensuite, pour que l’expression ne soit comprise comme une attaque à peine déguisée contre le chaperonne du même Ali, Noureddine Bhiri, dont le frère est expert dans le même registre. Condamné pour agressions sexuelles sur de jeunes garçons, il fût libéré par Toc Toc alors que son frère était ministre de la justice. Révolution vous dites??? Oui, mais c'était avant que Toc Toc m'a tuer.
Je vous avoue que je peine toujours a situer la posture de Ameur. L’arrogance de la gestuelle est palpable à l’œil nu, mais c’est son absence qui m’aurait étonné. Comme on dit chez-nous, ji3aan wa3tah ilBey 7saan, ou un truc dans le genre. Mais pour le reste, que voulait-il dire? Essayons d’analyser:
1. Il reconnait explicitement que la justice est aux ordres;
2. Il nous dit que puisqu’il est le gouvernant, cette situation lui convient très bien;
3. Est qu’y remédier n’est donc pas dans son agenda.
Bien sûr qu’il aurait pu nous dire tout cela autrement. Par exemple en paraphrasant Reagan avec son fameux Yes, they are assholes, but they are OUR assholes. Mais je vous le disais déjà, Ameur est subtil et ces allusions aux petits trous l’auraient, comment dire, incommodé.
Mais là n’est pas notre propos. Revenons donc aux fratries et confréries qui règnent sur ce pays béni en se niquant mutuellement pour engendrer encore plus de mafrkha dans une de ces transformations génétiques majeures qui marquent l’évolution des espèces. En faire la liste relève de la gageur, tellement la gangrène a rongé ce pauvre pays jusqu'à l’os. Je vous propose donc une ébauche de liste que vous aurez la gentillesse de compléter et améliorer. Vous ne manquerez pas de relever son aspect chakchouka sans tête ni queue, et je m’en excuse. J’ai eu la malheureuse idée de la soumettre à Habib Khidhr pour un coup d’œil.
1. Trabelsi, proches et alliés.
2. Ben Ali, proches et alliés (Jgham inclu)
3. Ghannouchi, son fils, ses filles, son gendre, son neveu (Khidhr).
4. Essebsi, son fils et son frère.
5. Ali et Ameur Laarayedh.
6. Bhiri, son épouse et son frère.
7. Qaroui père, Qaroui fils et Ahmed ben Salah (gendre de Sr et donc oncle de Jr).
8. Kamel Eltaief et son gendre Mustapha Kamel Nabli.
9. Ben Salem père et fils.
10. L’autre Ben Salem et son gendre (Ben Hmidène).
11. Najib et Issam Chebbi.
12. Les Badi.
13. Mohamed et Samia Abbou.
14. Marzouki et son frère.
15. Taoufik ben Brik et son frère Jalel Zoghlami.
16. Hamma et Radhia.
17. La fratrie Daimi.
18. Ben Jaafar et son cousin Khayam.
19. Bendirman et son père.
20. Yassine Ayari et son père (RIP).
21. Siheme ben Sedrine et son époux
22.. Maalej et Maalej
22. Chokri Belaid (RIP) et son frère
Deuxième exercice maintenant: essayer de dresser une liste pareille de la classe politique australienne, et si vous n’y arrivez pas, vous aurez compris pourquoi des nations sont développées et d’autres arriérées.
Et la solution dites-vous? Pas besoin d’être un Danube de la pensée pour la trouver. L’Australie l’a appliqué dans les années 50. Avec tout le respect dû a quelques personnes sur la liste, castration chimique des arriérés mentaux. - Ami Libre enfin,
Ta liste est une idée géniale même si elle n'est pas exhaustive, elle sera enrichie par nos amis de DT. Pourrai-je l'utiliser? Finalement ce sont toujours les même qui se niquent entre eux et les mêmes qui niquent la Tunisie. Je comprends enfin pourquoi ce bout de terre a enfanté autant de trisomiques et autres curiosités psychiatriques. - A quels saints se vouer ?
La maquette du journal ''Le contre pouvoir'' de jeudi soir sera illustrée par Z. Par tous les Saints, c'est un dessin à exhiber devant le palais de l'injustice!
C'est par ici:
https://www.facebook.com/pages/DEBATunisie/149229615135091?hc_location=timeline - On reste dans la famille:
http://www.mosaiquefm.net/fr/index/a/ActuDetail/Element/22786-les-victimes-de-adel-dridi-saccagent-la-maison-de-sa-mere-video
S'il y'a une leçon à tirer de cette histoire? Oui sans doute. Arrêter avec ces histoires à la con de valeurs islamioques, héritage culturel sans pareil, et autres fanfaronnies identitaires dans le préambule de la future constitution. Y inscrire en lieu et place les 2 valeurs cardinales de ce pays: Ett7in et Ettma3. - Un autre angle est aussi celui-ci: "Arrêté une première dois le 12 avril pour opérations financières frauduleuses, il a eu le soutien de plusieurs associations caritatives islamiques nées au lendemain des élections du 23 octobre 2011, ainsi que des membres des LPR, milices proches du parti islamiste Ennahdha, qui sont venus devant le tribunal réclamer la libération de Adel Dridi, «un homme réputé pieux et qui fait ses prières à l'heure à la mosquée», disaient-ils. Il a finalement été libéré, le 29 du même mois, mais son passeport lui a été retiré et ses déplacements limités au district du Grand Tunis, Nabeul et Bizerte, de manière à l'empêcher de s'enfuir par les frontières algériennes (ouest) et libyennes (sud)."
http://www.kapitalis.com/politique/16780-tunisie-justice-les-liaisons-islamistes-de-adel-dridi-l-escroc-du-siecle.html
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