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DEBATunisie
26 janvier 2014

La mystérieuse reculade de Mahdi Jomâa

Que s'est-il donc bien passé la nuit du 25 Janvier, pour que Mahdi Jomâa attendu à Carthage pour annoncer son nouveau gouvernement, se dérobe en s'excusant de n'avoir pas réussi à finaliser sa mission. Que s'est il donc bien passé entre lui et Marzouki, pour que l'annonce tant attendue soit à nouveau reportée. Le public n'en peut plus. La Tunisie fatigue.

Les médias depuis hier spéculent sur les raisons qui ont poussé le futur premier ministre à temporiser. Des théories contradictoires se bousculent sur les sites d'information et sur facebook. Parmi ces nombreuses théories, celle bien tenace qui voudrait que le maintien de Ben Jeddou à la tête de l'intérieur soit la cause du blocage. Plus folle encore, la théorie selon laquelle, Tartour n'ayant pas apprécié l'arrivée tardive de Jomâa au palais, lui aurait simplement claqué la porte au nez...
De notre côté, la sebkha détient des informations exclusives selon lesquelles Tartour était bien la cause de la reculade de Jomâa, mais pour d'autres raisons...

HALALODIALYSE

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Commentaires
L
L'état selon Bouchlaka: ATCEALLAH<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6gMUFXYirhw
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L
SAUVONS LE SOLDAT AYARI!!<br /> <br /> <br /> <br /> Le cas Yassine Ayari me pose un véritable problème de conscience. Condamné à 6 mois de prison ferme pour appel au meurtre à l’encontre d’un ancien représentant de l’opposition-alibi de Ben Ali, la question se pose de savoir qu’en penser.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne connais pas Yassine Ayari personnellement. Je sais, par contre, qu’il se fout comme d’une guigne de mon opinion et mes doutes, puisque, pour Monsieur, le doute n’existe pas, et que, de toute manière, le droit, non pas à une opinion mais à l’existence tout court, s’arrête à ceux qui sont de son bord. C’est-à-dire l’infime minorité de chanceux capables de localiser son bord à chaque fois qu’il en change. Il s’avère, cependant, que de mon côté, je me fous éperdument de ce qu’il peut penser, quand il est capable de le faire, et je vous livre donc mon dilemme.<br /> <br /> <br /> <br /> Commençons par mon problème avec Monsieur. <br /> <br /> Pour moi, il est l’enfant craché de ZABA. Comment le définir? Et bien, un hybride 3ouroubi-islami post-moderne. Et en ce qui concerne le dernier qualificatif, pas que du point de vue de la fragmentation de l’individu.<br /> <br /> <br /> <br /> Derrière la façade lisse et le look BCBG, il personnifie à lui seul toutes les tares dont souffre ce pays. Par nature, j’ai horreur de cette race, surtout quand elle n’a pas l’excuse visible d’une erreur de wiring ou d’une détresse psychique. Or quand l’arrogance et la suffisance impériale s’y mêlent, se le disputent à la mythomanie et au mépris vulgaire des gens, et que l’observateur est incapable de déceler la présence, à une année lumière, d’un infime soupçon de talent à même de modérer le jugement, et bien j’arrive à la ………. mépriser. Pour tout vous dire, donc, je n’ai pour lui que mépris.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon jugement, j’en portais les prémices depuis longtemps. Il s’est renforcé quand je l’ai entendu lancer la théorie –oui, Monsieur théorise- selon laquelle les gendarmes massacrés par des terroristes à Goubellat étaient en fait une bande organisée à la recherche d’un trésor. Je l’ai scellé en visionnant un plateau TV qui le réunissait à une Maya Ksouri. Ce fût une démonstration de vide intellectuel sidérant, de théories aussi invraisemblables les unes que les autres, mais, par contre, d’une technique de défense efficace. Son axe central? Un mépris vulgaire et machiste que même les plus obtus des salafistes ont délaissé, et que, à l’évidence, les années passées en Belgique et en France à côtoyer, selon ses dires, des sommités intellectuelles et techniques, n’ont pas réussi à arrondir ne serait-ce que les angles. J’ignorais tout -et ignore toujours presque tout- de cette Madame Ksouri. Tout ce que j’ai appris sur elle, de la bouche de Monsieur, est qu’elle est une vieille fille qui n’a pas réussi à trouver un homme, qu’elle doit donc être mal-baisée, en est tourmentée et est incapable de réflexion. Enfin, si son statut de femme lui aurait permis la réflexion pour commencer. Ce qui, évidemment, n’est pas évident. Il finit par sortir l’artillerie lourde: ceci, et le respect qu’il doit à l’âge avancé de mademoiselle, expression qu’il reprendra une bonne vingtaine de fois, lui interdisaient de lui répondre. <br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur a donc été condamné pour appel au meurtre d’un certain Mondher Thabet. Pour ceux qui ne connaissent pas Thabet, disons qu’il fut à Ben Ali ce que Goumani ou la moitié du CPR sont aujourd‘hui à Ennahdha. Un supplétif. Issu des rangs de la gauche marxiste-staliniste à l’université tunisienne des années 80, il se convertira au trotskisme et finira, à l’issu d’un énième putsch, comme président d’un parti ……. libéral, ce qui le propulsera même à la vice-présidence de la Libérale Internationale. Lui-même et son parti furent surtout le Village Potemkine du général Ben Ali. Des partis d’opposition décor frisant le ridicule, dont la seule mission était de poser pour l’image de pluralisme et de démocratie en construction que Ben Ali vendait à l’occident. Des poses monnayées bien sûr. Thabet lui-même est accusé d’avoir touché 50,000 dinars en liquide de Ben Ali début janvier 2011, alors que le pays brulait. Peut-on impunément appeler à son meurtre pour autant ? <br /> <br /> <br /> <br /> Difficile question qui se décline en vérité en quelques sous-ensembles.<br /> <br /> <br /> <br /> La règle de base veut qu’un appel au meurtre soit un crime.<br /> <br /> <br /> <br /> Une autre règle de base voudrait que, pour les amibes de ce type, le chemin de la rédemption passe tout simplement par trouver un arbre assez bas pour se pendre, et partir en silence. Faute de courage, il revient à la justice transitionnelle de s’en occuper. Malheureusement, cette justice transitionnelle a été déviée; Ennahdha au pouvoir lui ayant préféré une politique de racket pour reprendre les bases du pouvoir bénaliste. Sommes-nous dans une logique révolutionnaire pour appliquer une justice révolutionnaire qui se passerait de l’état et de la justice transitionnelle qu’il prépare toujours? Non, nous ne le sommes plus. La fenêtre de tir c’est refermée depuis longtemps. Aujourd’hui, 3 ans après la révolution, même la justice transitionnelle reviendrait à servir la moutarde après la fin du diner, comme disent les hollandais. Que dire alors d’une hypothétique justice révolutionnaire!!<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant, même en admettant l’existence toujours d’une logique révolutionnaire, deux questions s’invitent au débat. Pourquoi Mondher Thabet et pourquoi Yassine Ayari? Le premier, tout amibe qu’il soit, n’est ni le plus représentatif du système Ben Ali, ni le plus dangereux pour le nouvel ordre révolutionnaire. D’ailleurs, son nom n’a été repêché de l’oubli que grâce à ce même Ayari. Pourquoi ce choix donc? Je l’ignore. Et pourtant, entre sécurocrates tortionnaires, hommes d’affaires louches, juges vendus, bureaucrates cleptomanes et ministres mafieux, il y’avait l’embarras du choix. Le second se veut bien le gardien d’une révolution qu’il aurait dirigé à partir des Sablon, avec un MacBook Air et une Leffe pour seuls compagnons. Or mon conseil pour une révolution qui chercherait son salut auprès de Yassine Ayari est l’euthanasie. Vraiment, il n’y a pas meilleure indication.<br /> <br /> <br /> <br /> La conclusion logique que j’aurai du tirer de ce raisonnement est que la condamnation est méritée et ne devrait souffrir aucune remise en cause. Je devrais même m’en réjouir puisque je n’arrive pas à gober le mec. Or, j’y suis opposé et elle ne m'inspire aucun motif de joie. <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne m’y oppose pas pour éviter de faire de Yassine Ayari un héros ou un martyr, car quoique vous fassiez, il finira en footnote. Un héros, il ne l’a jamais été, et pour ce qui est du martyre, il s’est contenté d’y envoyer les autres et les a observés en sirotant sa Leffe. Non, je m’oppose à sa condamnation à cause de la justice qui l’a prononcée. <br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant qu’il devient clair qu’Ennahdha ne sera pas au pouvoir pour l’éternité, il ne vous aura pas échappé que l’appareil judiciaire change le fusil d’épaule. Dans un pays ou des meurtres politiques qui ont eu l’effet d’un tremblement de terre ne sont toujours pas élucidés, ou les agressions physiques des opposants et des acteurs de la société civile se font devant la police et les cameras sans attirer le début d’une action judiciaire, nous avons eu en à peine une semaine un remarquable retournement de situation. D’abord, il y’a eu l’inculpation pour meurtre des nahdhaouis/CPR impliqués dans le meurtre de Lotfi Nagdh, suivie par la mise en examen de l’intouchable Bouchlaka dans l’affaire du don chinois, la condamnation d’un imam du Kef pour incitation à la violence, et cette condamnation de Yassine Ayari. Or je vous avoue que cette justice là je ne l’aime pas. Et ses dernières actions, même s’ils vont dans le bon sens, sont pour moi un motif de crainte plutôt que de réjouissance.
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A
Anticonstitutionnellement votre<br /> <br /> http://jabeurghazifree.blogspot.com/2014/01/anticonstitutionnel.html
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F
à part la halalodialyse existe-t-il sur le marché une "connardodialyse" car là le marché est absolument colossal et comme le disait en substance Victor Hugo "la connerie humaine me donne une idée de l'infini"<br /> <br /> et dans cette lignée le général De Gaulle s'adressant à quelqu'un qui criait "mort aux cons" répliqua "vaste programme"
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S
el9or2an chya3mel fama ya weld el 9a7ba ya miboun tfouh 3la zok omek w 3la zok om eli 7at teswira
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