Du temps de Zaballah, le voyage d'un officiel au golfe signifiait courbette, léchage de bottes et atteinte à la souveraineté. Les Bensimpsons criaient au scandale et à la trahison nationale. Aujourd'hui avec notre sympa premier ministre, c'est tout autre chose...
PMR
C'est que tout simplement avec Jômaa, il ne s'agit plus de vendre le pays aux wahhabites. Il est plutôt question de rendre la Tunisie attractive aux investisseurs étrangers. A l'appui, un plan de com bien rodé qui rappelle combien la Tunisie est belle, intelligente, ouverte sur le monde, Karboulique et technocratique. Bref, une Tunisie qui, après le départ de Zaballah, aurait retrouvé son vrai visage. Et peu importe le reste ...

dametunisie

Sur ce, joyeuse fête de l'indépendance !

PS: Lire cet article dithyrambique de tunistribune.com qui voit dans le déplacement de Jomâa au moyen-orient la poursuite de l'oeuvre de Bourguiba. L'auteur de l'article insulte au passage les sceptiques et les esprits critiques qui, selon lui, seraient des "putréfiés et des pervers vicieux, immoraux et corrompus" dont le projet viserait à "dévaloriser et déprécier les labeurs de cette équipe". Ce style rappelle celui d'un certain Mouldi M'barek, une plume très inspirée qui sévissait à l'époque du mauve...