Nous n'avons jamais su quel lien secret unit Zaballah à Tartour. Pour une grande partie de tunisiens, Tartour -marionnette- n'est qu'une insignifiante création Zaballahique habitant le château de Carthage. Dans "L'expérience tunisienne", fameux ouvrage d'alchimie sorti en Avril 2013, Marzouki prend sa plume et se peint lui-même en créateur et en dompteur de Zaballah (voir ici). Le monde entier avait accueilli avec enthousiasme son invention. Mais les choses ont évolué depuis. Une nouvelle lecture s'impose au vu de l'actualité tourmentée et de la course à la présidence. Marzouki n'y apparaît plus comme le savant, le créateur. Il se présente désormais sous un jour nouveau...
* je gagne ou je gagne : Slogan de la campagne présidentielle de Marzoukenstein
Ce groupe ne peut être défait que sur le terrain et que par des autochtones , il faut écraser sans aucune pitié ses combattants comme on
L’a fait dans le passé avec les ikhwans ( les saoudiens pas les égyptiens) et s’il le faut faire de des villes qui les soutiennent ce qu’on a fait
pour Dir’aa.
2) L’art de a guerre chez les arabes.
La remarque de Amilcar sur notre armée mérite quelques commentaires.
D’abord, je pense qu’il ne faut compter sur personne pour nous défendre ou alors cela sera au mieux comme l’aventure libyenne ou syrienne :des bombes larguées pour débarrasser les arabo-musulmans de leurs démons et au passage réduire à néant le peu infrastructure qu’on a.
Ensuite c’est une vraie question qui se pose sur l’inefficacité des pays arabes. Il y a l’argument facile « les arabes sont des lâches » , on l’a dit et on connaît l’amour que nous porte ceux qui le disent. Mais une analyse plus rationnelle a été faite par des militaires étrangers. Dans «De la guerre » Jean Lynn aborde ce sujet dans son chapitre « la traversée du canal » , ce chapitre est consacré à la traversée réussie du canal par l’armée égyptienne en 1973 mais le champs est élargi pour aborder la manière des arabes de faire la guerre. Les thèses éthnicistes sont balayées d’un revers de main et on a une autre vision , j’en donne quelques pistes :
a) La hiérarchie militaire est souvent incompétente : l’avancement est le fait du prince ( le coq local).
b) Les soldats manquent d’initiative ,on leur apprend à obéir et face à une réalité mouvante comme les combats , ils ne savent pas quoi faire.
c)l’armée est mal formée sur le plan technique et sous-équipée
d) La vocation de l’armée est dévoyé , au lieu de protéger le territoire , elle protège le prince contre son peuple.
e) Des traditions de fierté mal placés ruinent la communication , pendant la guerre de 67 des unités égyptiennes perdaient devant les soldats israéliens et par honte annonçaient dans leurs communiqués victoire sur victoire .L’état major égyptien avait une fausse perception de la réalité du terrain et on n’a pas pu renforcer les unités faible...
f) Peu de connaissance de l’ennemi , espionnage faible et des déclamations au lieu des vraies études stratégiques.
Lynn montre aussi que la bonne connaissance qu’avait les égyptiens de leur soldats en 1973 et de l’exploitation de leur points forts et faibles(on a fixé à chacun une tache claire et nette et tout était réglé dans les moindres détails) est à la base de la réussite de la traversé.
Qu’en tirer pour notre armée ?
3)« il (le prince)doit surtout prendre pour modèles le Lion et le Renard : le Lion ne sait pas éviter les filets ; le Renard ne peut se défendre contre les Loups. Il faut donc être Renard pour découvrir les pièges, et Lion pour se défaire des Loups ».
Qui est le Lion et qui est la renard en Tunisie ?