Le contexte du terrorisme conjugué à la léthargie estivale offre au gouvernement le cadre idéal pour faire voter en catimini la prétendue loi de "réconciliation nationale". Rappelons que cette loi à visée purement économique (dixit Zabajbouj) témoigne d'abord de l'absence de projet économique tout court. Puis surtout, ce projet de loi accrédite la thèse de la compromission du parti Nida (et aussi Nada) avec les corrompus et les anciens mafieux de l'époque Zaba. Toute cette chakchouka révèle que le système perpétue ses vieilles habitudes sans aucune volonté de rompre avec le passé, avec toujours la même arrogeance et le même mépris pour le bien commun. Le urnes n'ont servi qu'à rassembler tous les avatars du passé sous une seule bannière "démocratique" nommée ZABAjboujALLAH.  

Ridha Belhaj -chef de cabinet de Zabajbouj- semble très sûr de lui en affirmant qu'à part quelques petits emmerdeurs de la société civile et quelques minorités vaincues lors des élections, toute la Tunisie s'en fout comme de l'an quarante du projet de réconciliation nationale (voir ici) ... Est-il vraiment si sûr de lui ?     

excuses

Je vous livre ci-joint le témoignage d'un emmerdeur de la société civile nommé Azyz Amami: vidéo