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DEBATunisie
19 juillet 2019

Les difficiles érections présidentielles

Notre convalescent président ne dort plus la nuit. A peine sorti de l'hôpital, qu'il est déjà obligé avant la clôture imminente de son mandat (et de sa vie), de prendre une décision historique : Ouvrir son palais à tous les prétendants à la présidence, ou alors filtrer l'entrée. Lourde tâche pour celui qui en 5 ans n'a jamais su prendre aucune ferme décision. Lui l'apôtre de la bite molle et du consensus. Lui le prétendu progressiste qui s'est allié aux islamistes et qui a blanchi les corrompus de l'ancien régime. Essebsi l'impuissant, est aujourd'hui sous les feux des projecteurs. On attend de lui qu'il assume une fois pour toute son destin !  

Premier scénario : Open Bar

Si Essebsi refuse de signer l'amendement de la loi électorale, l'Assemblée pourrait se replier sur l'ancien texte appliqué en 2014.
Rappelez-vous chers amis, c'était il y a 5 ans, quand le pays inaugurait ses premières élections présidentielles. La loi électorale, (encore en vigueur jusqu'à là) ouvrait le bal à tout le monde. On a bien rigolé à l'époque. Ça sentait surtout le mâle, la testostérone, l'égo, mais il y avait de la diversité : les figures connues, les subterfuges de l'ancien régime, les barbus puis un tas de gugus, de clowns, d'ovnis qui ajoutaient une bonne dose d'exotisme à la chakchouka nationale.        

bites2014

(dessin extrait d'un article de debatunisie rédigé à la veilles des élections de 2014  ici)

La Tunisie de l'époque, était sortie affaiblie de 3 ans de Troïka et d'assassinats politiques. Mais elle restait pulpeuse, toujours convoitée et jouissait encore à l'international d'une relative attractivité. 

Deuxième scénario : Club privé

Si Essebsi valide l'amendement, il sera alors appliqué à partir du 22 Juillet 2019 (voir ici), et alors seront exclus de la course à la Présidence une catégorie de candidats. Rappelons que cet amendement voté à quelques mois de la présidentielle (le 18 Juin dernier), sentait gros la panique des partis bien établis face à la fulgurante montée d'ovnis politiques. En effet, certain(e)s gugus(ses) encore sympathiques en 2014, ont commencé à caracoler dans les sondages tel notre Citizen Kane national, "Nombril" Karoui qui à lui tout seul, dépasse toutes les formations traditionnelles. Mais il y a aussi cet étrange juriste nommé Kaïs Saied qui radote comme un robot. Il y a également l'ovni Olfa Terras parachutée du grand Capital. Sans oublier la diabolique Abir Moussi la mauve en pire, seule femme dans ce bled capable de faire trembler autant de bites. Contre ces nouveaux prétendants qui se sont auto-invités dans la compétition, l'amendement de la loi électorale semble avoir été taillé sur mesure pour leur barrer la route... 

bites2019

On se demande comment cette Tunisie de 2019, affaiblie, abîmée, abusée, arrive-t-elle encore aujourd'hui à attiser autant de convoitise. Que cherchent tous ces gens qui se bousculent au portillon ?

Commentaires
F
l'OVNI parachutée de quel grand capital ? y en a plusieurs...si tu pouvais nous en dire plus sous forme de caricatures, son époux ayant aidé le Jupiter poudré à monter sur le trône.Hummmm! Ça ne sent pas le jasmin tout ça....
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