Depuis Bourguiba, une malédiction frappe les locataires du château de Carthage. Ils y perdent la boule, s'isolent du monde et perdent tout contact avec la réalité. Kaïs ne fait pas exception à la règle. Nous assistons depuis son installation au palais, à son naufrage mental progressif : le matin nommant un ministre, limogeant le soir un ambassadeur (voir ici), désavouant au passage son chef de gouvernement (voir ici), prônant la non-islamité de l'Etat, pour jurer ensuite que le Coran demeure la source indiscutable sur les questions de l'héritage (voir ici). Bref, un président qui a peut être le mérite d'être un incorruptible, mais dont l'imprévisibilité et l'improvisation risquent de faire couler définitivement le dernier espoir que beaucoup de tunisiens ont fondé sur lui.
L'isolement du président contraste avec les sauteries et les festivités qui se multiplient en dehors du palais. Le covid n'a pas empêché l'organisation de certains mariages contre nature et ce dans le mépris total des règles sanitaires les plus élémentaires...(voir ici)
Après cette union, il ne restera plus qu'à marier les ennemis d'hier et de les réunir tous, femmes et enfants à Carthage...
Il ne nous restera plus qu'à transformer le Palais en asile afin d'isoler tous ces tarés du pouvoir, la Chléka, le mafieux Spaghetti, le cheikh Coran, la Moussi, le Saïed et tous ces connards que la Tunisie devra vomir un jour avant que le volcan Boukornine ne nous vomisse sa lave...
Rappelez-vous chers amis :
لا بوكرنين الاّ بوكرنين، ولا سبخة الاّ السّبخة