
On avait tous deviné que l'élection d'Essebsi à Carthage allait sonner la fin de la récréation révolutionnaire. D'ailleurs à peine s'était-il installé au palais qu'il avait déjà sorti son projet de réconciliation avec le passé. La loi tant décriée dite de "réconciliation nationale" -avec les corrompus- n'a certes pas été votée, mais le climat général demeure très favorable aux caïds, aux mafieux, aux anciens mauves et aux contrebandiers. Tout récemment le saint patron Slim Chiboub, ex beau-fils de Ben Ali, vient d'échapper à la...
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