Mis à part les éternels insatisfaits, un consensus semble s'établir autour du choix de Mahdi Jomâa comme chef de gouvernement. Mais dans un pays atteint par le manque de transparence, l'absence de justice transitionnelle, dans un pays où se dressent des listes noires où se rédigent des livres noirs, c'est le règne de la méfiance générale qui finit par dominer. Alors lorsqu'un inconnu du bataillon est parachuté premier ministre, (même si l'on avait connu le personnage comme éphémère ministre de l'industrie sous Zaballah) et que l'on vante sa neutralité idéologique et sa virginité politique, dans un pays d'enculés cela peut devenir extrêmement suspect...
Commentaires sur Le Messie
- Bravo Z toujours aussi brillant
Je me suis exprimé sur ce sujet mais d'une façon différente dans un blog intitulé Diplomatie du Méchoui dans une République de Banane: Où sont les Jeunes???
"
Voici le lien http://othelloettounsi.canalblog.com/archives/2013/12/16/28676575.html
http://othelloettounsi.canalblog.com/ - Messi?? Plutôt Karim Haggui je dirais. D’ailleurs, il semble qu’il y’a un pépin avec sa license et nous devrions donc déposer une réserve.
Mais revenons aux choses sérieuses.
Le Monde nous apprend que le choix du nouveau premier ministre a été opéré et imposé par les ambassadeurs de l’UE et des Etats Unis. Pas besoin de s’étendre sur l’ambassadeur US, après tout dans son rôle de chef de sous-labo dans cette expérimentation de Grand Moyen Orient. Par contre, parler d’ambassadeurs de l’UE est un leurre. Quand on en parle, ça n’est bien sûr pas l’ambassadeur slovène qu’on désigne, ni d’ailleurs celui de la France, toujours en position d’hors-jeu même si la moitié du gouvernement actuel en porte la nationalité, ou, a fortiori, celui de l’Italie, toujours coupable de nous avoir délivré de Bourguiba en nous offrant à ZABA. Quand on en parle, on désigne le proconsul Jens Ploetner d’une Allemagne débarrassée de son passif et retrouvant sa plénitude.
Maintenant, je n’ai rien contre ce Monsieur. La France nous a bien envoyé son ancien ambassadeur à Bagdad sous occupation, et je ne vois pas pourquoi l’Allemagne se priverait de nous envoyer son ancien ambassadeur en Sri Lanka pendant la solution finale contre les Tamouls. Le retour d’expérience est toujours de valeur et, ne le serait-il pas, avouez qu’avec sa coupe de dandy, un bronzage tunisien irait à Son Excellence comme un charme. Imaginez la snapshot, avec la FEMEN allemande libérée par ses soins aux bras. Et économisez tous les budgets de promotion touristique.
Je n’ai rien non plus contre la propension de l’Allemagne à tomber sous le charme des intégristes. Apres tout, à chacun son truc. En plus, pour l’Allemagne, c’est une question d’accointance historique contre laquelle on ne peut rien. Pour ne pas remonter trop loin dans le passé, rappelons juste que les intégristes turcs s’y sentent comme chez soi, que Bonn était un Londonistan avant que Londres ne prenne la relève, et que le 11 septembre s’est préparé en Allemagne.
Je n’ai rien, enfin, contre le timing du forcing teuton. Cette histoire de débat national s’étendait de long en large, la mesure du temps ressemblait à celle d’un après-hammam, la balance commerciale se détériorait à mesure des tonnes de thé consommées par les participants, et le tout commençait à bien peser sur les nerfs de tous les observateurs. Qu’en est-il alors quand vous n’êtes pas observateur mais partie prenante, et que vos plans de sport d’hiver pour les vacances de Noël risquaient sérieusement de tomber à l’eau à cause d’une poignée d’enfoirés tiers-mondistes?? L’après-ski de Son Excellence ou leur après-hammam? Je ne sais pas pour vous, mais mon choix serait vite fait.
Qu’est-ce que m’irrite donc tant dans la posture allemande? Et bien c’est simple. C’est le manque de parallèle dans les convenances. Voyez-vous, ce qu’on ne vous dit pas, c’est que l’implication de l’Allemagne dans la désignation de notre premier ministre répondait à l’implication de la Tunisie dans l’aboutissement, ces derniers jours, du nouveau gouvernement de coalition allemand. Comme il sied dans les conventions diplomatiques, nous avons remercié l’Allemagne amie pour son rôle en invitant son ambassadeur à un déjeuner. Ce fut un méchoui 3allouch a 25DT le kilo, qu’une génération de tunisiens grandiront sans en connaitre le gout. Avec des galettes de pain diari. Accompagné de coca et Safia au choix. Et que fait Angie? Pour nous remercier de notre rôle dans la formation du gouvernement allemand, elle invite notre ambassadeur à partager un Frankfurter et un gobelet de gluhwein sur un marché de Noël. Rien de plus. Nada. Même pas un petit Dickmann's pour le geste. Le tout à EUR 2,30 par tête de pipe, avec un bon de réduction de 70 centimes pour la prochaine consommation. Et ça mes amis, un pays qui a fait une révolution pour la dignité ne peut s’en accommoder. - Bonjour,
Un grand journaliste est né, et ce n'est pas une plaisanterie, et il s'appelle Libre enfin. Analyse fine, bonne connaissance des "dossiers" et sens de l'humour...Autant de qualités pour me faire oublier, voire me faire apprécier, ses coquilles et autres fautes de frappe. Bravo Libre, même si parfois vous êtes un peu trop libéral (économiquement s'entend) à mon goût. - Bonjour,
Je m'en accommode mon capitaine. Après tout, le libéralisme économique est dans l'air du temps, même si ce dernier est bien morose! Mais continuez à écrire vos petits billets, tous réjouissants et instructifs...C'est cela le plus important. Et puis gardez l'humour et la pêche. Ceci dit Arnouba n'est pas mal non plus. il suffirait que la polygamie soit réinstaurée (certains y travaillent), et ma mère pourrait en avoir un second...Bien à vous - Tu m'as bien fair rire Libre Enfin, je n'avais pas encore vu le tandem Libre enfin et Arnouba en "good cop/bad cop"... Leonard Cohen chantait-il "and if you want another kind of Islamic government, I'll be Ansar Al Charia for you?" - Idéologiquement j'ai de quoi agacer un peu tout le monde - je place mal dans un box à ismes...
@Tahar, merci pour ce compliment. Toutefois je pense qu'à l'image de cette députée Kazakhe qui a réussi à annuler la proposition de polygamie en 2008 en demandant d'inclure aussi la polyandrie - notre karakouz Al-Gassas s'insurgerait contre l'injustice de devoir traiter toutes ses femmes équitablement sans une financière de l'Assemblée. D'ailleurs on l'a entendu crier à Mehrezia: "si vous introduisez la polyandrie j’exige mon droit ! Je vous défie, vous n’écrirez aucune ligne dans la Constitution si vous ne me donnez pas mon droit. Je vous jure que je vous arracherai votre micro !"
Finalement, Libre enfin ferait un excellent journaliste; j'attends avec autant d'impatiente les nouvelles caricatures de Z que les commentaires de Libre enfin. Mais c'est notre ami Bob qui manque le plus à Sihem Najar, qui immortalise son commentaire de voyage, revenant de deux semaines de Djerba (p49 de Tunisie-diaspora, exils et dialogues). Et puis Athena, tun-68, c'est quand vous voulez les amis...
- Ok, ce n'était doncpas ironique. En clair, je vous avoue que je ne comprends pas le mot "ingérence" qu'on utilise à tort et à travers;
(1) la France est le premier parternaire économique de la Tunisie et aussi la première terre d'accueil des tunisiens. Il n'est pas très surprenant alors que ce qui se passe en Tunisie touche la France et pas de loin. On peut appeler celà de l'ingérence quand celà déplait, mais les relations internationales sont fondées sur les intérêts à court et à long terme et un pays en voie d'implosion par mauvaise gestion et d'une telle proximité géographique invite à l'inquiétude.
(2) La Tunisie est dépendente de la volonté de la communauté internationale de lui octroyer les fonds de roulement nécessaire pour éviter la banqueroute. Evidemment c'est dans l'intêret de la communauté internationale d'éviter le pire en Tunisie (n'en déplaise à certains adeptes des théories de conspiration) don con peut dire que la Tunisie à un effet de levier semblable à cette vieille boutade du gars qui doit un milliard à une banque - mais n'oublions pas que l'UE a joué dur contre dur avec un des leurs (la Grèce), donc les principaux acteurs pour débloquer les fonds ont certainement leur mot à dire. Pourquoi défendre la Tunisie au sein de l'Union Européenne alors que les problèmes sont assez grands en Europe, ou alors la State Department de défendre le soutien de la dette Tunisienne, un pays qui préfère fermer ses yeux sur sa situation financière en priant la S&P de ne plus la noter plutôt qu'attaquer les problèmes - alors que le Congress n'en a rien à faire de ce pays. Alors si les bailleurs de fonds mettent des conditions pour espérer que le pays fasse des progrès on ne doit pas venir crier à l'ingérence (ou au chantage). "Beggars cannot be chosers" comme disent les Américains.
(3) Puis finalement, la nature des relations internationales modernes font que les affaires des voisins et des autres touchenet automatiquement aux voisins et la communauté internationale. Si les pays Baltes ont des anciennes centrales nucléaires soviétiques en marche, il est évident que ses voisins mettent de la pression pour les fermer... Si un pays abrite des gars qui en toute liberté préparent leurs attaques sur une puissance à des milliers de km de là, on ne va pas s'étonner qu'on vienne s'ingérer. Si l'appareil sécuritaire d'un dictateur sanguinaire tue sa propre population à coup de gaz Sarin, c'est difficile de ne pas bouger. Et plus simplement Charlie, si vous entendiez des enfants hurler "non papa s'il te plait, aie, non, arrête (boum)" à travers le mur de votre voisin de palier, j'espère que vous ferez quelquechose (au moins appeler la police) sans prendre des considérations sur votre ingérence dans les affaires familiales de votre voisin... - @Charlie
@Arnouba
Dans le cas d’espèce, c’est l’Allemagne, et non pas la France, qui c’est ingérée dans le choix du nouveau PM tunisien. En Tunisie, la France marche sur des œufs, et, l’aurait-elle souhaité, se gardera d’intervenir directement dans les affaires tunisiennes afin de ne pas envenimer davantage des relations déjà glaciales. La France dispose sans doute encore de relais en Tunisie (hommes d’affaires, haute administration, élite agissante), mais en manque cruellement au niveau de la classe politique dirigeante. Même si une bonne partie de cette classe a trouvé refuge en France, s’y est enrichi et en porte la nationalité, ils s’en méfient comme de la peste. Les raisons à cela sont multiples. Tout d’abord, la France traine encore son soutien aveugle, ou tout au moins perçu comme tel, a Ben Ali. Ensuite, il y’a peu d’accointance culturelle entre la mouvance intégriste en particulier et la France. Beaucoup d’entre eux ont suivi leur scolarité ailleurs qu’en France (Maroc, Mauritanie, Syrie, Egypte…), se ressourcent plutôt en orient, et font de l’Angleterre, plutôt que de la France, leur référence occidentale. Finalement, l’approche française a la laïcité, et leur sentiment que c’est aussi l’approche prise par l’élite tunisienne par mimétisme, font qu’ils perçoivent la France comme un ennemi idéologique.
Le rôle joué par l’Allemagne en Tunisie étonne. L’Allemagne et la Tunisie ont toujours entretenu de bonnes relations, notamment suite au refus de Bourguiba de rompre les relations diplomatiques avec la RFA en 1965, comme l’y appelaient les résolutions de la Ligue arabe. Autrement, il n‘y a jamais eu de véritables liens historique à en parler entre les deux pays, et la diplomatie allemande se distinguait jusque-là, forcément, par sa modestie. En effet, à part l’épisode des guerres yougoslaves, les allemands se sont toujours tenus à une ligne discrète, même dans leur pré-carre d’Europe centrale. Ni les dérives de Meciar en Slovaquie hier, ni celles de Victor Orban en Hongrie aujourd’hui, ne les ont fait monter au front pour s’ingérer directement dans le processus politique de ces pays. Or en Tunisie, depuis la révolution, la diplomatie allemande se distingue par un activisme débordant d’un côté, et une proximité suspecte avec Ennahdha d’un autre. Par ailleurs, les intégristes turcs, plus tard suivi par d’autres, ont historiquement trouvé en Allemagne une marge de manœuvre qu’ils ne trouvaient pas en France ou, plus généralement, ailleurs en occident (hormis en Angleterre).
Pour conclure, la question que je me pose personnellement, est de savoir si nous devons cet activisme et cette proximité à une (nouvelle) ligne diplomatique allemande, ou plutôt à la personnalité de l’ambassadeur allemand en Tunisie? - Libre enfin, je suis d'accord sur ton analyse du dilemme de la France. Je ne connais pas assez les aventures allemandes mais celà m'étonnerait qu'ils permettent un ambassadeur "lose cannon". De toute facon celà est une autre histoire; mon commentaire n'était pas en fait lié à une "ingérence" supposée de la France, mais plutôt de l'usage à l'usure du mot "ingérence" lui même. Mon commentaire était hors-sujet, mais à un certain moment il faut arrêter: il n'y a que les dictatures qui crient encore à l'ingérence...
- Oui, tout à fait, ça m’étonnerait que l’Allemagne envoie comme ça un loose cannon, mais je n’ai pas de réponse convaincante.
D’un côté, l’Allemagne devient de plus en plus décomplexé et assertive dans ses relations internationales, ce qui pourrait expliquer le rôle actif qu’elle joue en Tunisie. Quoique, pourquoi justement la Tunisie? D’un autre côté, l’ambassadeur n’est pas un diplomate classique, à juger par son CV. Il a fait une bonne partie de sa carrière comme Chef de cabinet du ministre des affaires étrangères, avant de devenir porte-parole du même département, et d’occuper finalement le poste d’ambassadeur au Sri Lanka pendant et aux lendemains de l’offensive finale contre les tamouls. De loin, il me rappelle Boris Boillon, le Sarkoboy envoyé comme ambassadeur en Tunisie au lendemain de la révolution, après avoir été conseiller à l’Elysée et ambassadeur à Bagdad sous occupation. - Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire, et je suis même plutôt d'accord. Le truc c'est qu'en France, on est très mal informés des décisions de notre gouvernement en matière de politique étrangère; tellement mal d'ailleurs,qu'il a fallu que je vienne sur ce blog, puis que j'aille lire des sites étrangers pour apprendre qu'on avait eu une influence dans le choix du premier ministre tunisien.
A chaque fois que la France intervient à l'étranger, soit on ne le sait pas, soit on se prend 10 tonnes de propagande par nos médias et il devient très compliqué de savoir si effectivement il fallait agir, si on a agit correctement...C'est vraiment un pan de la politique où la démocratie ne fonctionne absolument pas. La seule fois où ça a marché c'était avec la guerre d'Irak, et encore, Chirac aurait voulu y aller qu'on aurait bien pu manifester tant qu'on voulait, ça n'aurait rien changé.
On nous parle souvent de la Françafrique et de la mauvaise influence que notre pays aurait sur ses anciennes colonies, et on est également souvent pointés du doigt pour être partiellement responsables du fait que ces états ont du mal à se développer correctement. C'est bien sûr en partie vrai. Mais intervenir régulièrement comme on le fait nous remet sous le feu des critiques, et si ça ne fonctionne pas alors on parlera encore de la main invisible de la France...Sachant qu'on a en plus de nombreuses communautés d'origines étrangères qui viennent des anciennes colonies, vous imaginez l'ambiance. En plus je ne suis pas du tout persuadée que nos gouvernements aient de bonnes solutions à proposer, puissent réellement vous aider. Je n'ai jamais vu une de ces opérations donner quelque chose de réellement positif. Donc voilà pourquoi je ne comprends pas pourquoi on continue à s'ingérer dans la politique intérieure d'autres pays, si c'est pour avoir des résultats pareils!
Et pour ce qui est de la Grèce, on a fusillé leur économie sur la base de tableaux de calcul qui se sont révélés faux (oui oui), donc pour le coup, on aurait mieux fait de la boucler encore une fois. Sachant qu'en matière de corruption et de fraude fiscale on aurait quand même du mal à se placer en modèle de vertu...
Fais une vignette avec ca
2) Mehdi Jom'a ? Pourquoi pas ? lui ou un autre, au point ou on est n'importe qui fera l'affaire, on ne lui demande qu'une chose,qu'il tienne la boutique le temps de finir cette foutue constitution et qu'on organise les élections.J'espère que ce n'est trop demander.
3) L' Allemagne est traversée par des débats violents depuis quelques décennies (thèses de Peter Sloterdijk par exemple) et ce qui se dessine dans l'horizon c'est l'idée qu'on n'est pas coupable de père en fils et qu'on ne va pas s'excuser éternellement pour les crimes du nazisme.Si ce courant gagne il se traduira politiquement par une nouvelle diplomatie. Je pense que la Tunisie leur sert de laboratoire.Doing well by doing good: S'ouvrir un nouveau marché plus ou moins réservé au français dans le passé et récupérer les ingénieurs,techniciens et infirmiers tunisiens pour répondre à un problème démographique chez eux tout se se présentant comme un ami qui aide le pays à faire une transition démocratique.
Si on croit certains africanistes les allemands sont en train de pousser des pions en Afrique noire aussi.
4) Bonnes fêtes.
le seul mérite de ridha sfar aux yeux de mehdi jomaa c'est d'être un mahdaoui. les cadres de la sécurité qui ont travaillé dans les années 90 avec lui peuvent vous dire dans quoi il a été impliqué et pourquoi il a été mis au "frigo" puis ensuite détaché auprès de conseil des ministres arabes de l'intérieur. En revenant au ministère de l'intérieur il a commencé par appeler ses anciens agents mahdaouis et qui étaient impliqués avec lui dans des affaires louches tout en leur procurant des postes sur mesures et des avantages et des privilèges auxquels ils n'ont pas droit et ça recommence comme aux années 90....
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Dans tout ce charivari retraçant toute la tragédie des héros raciniens et cornéliens . Le plus dure commence et le moment crucial se pointe urgemment . Chacun se positionne comme il peut , pour la danse de la mort ,mimant une parade nuptiale,
sans se soucier d'un peuple lassé, laminé, coincé et apeuré des menaces économique et terroriste. Certains, en solo, d'autres en duo ou en bande ,ainsi les couples contre nature se font et se défont bon grès malgré tournent autour du feu se font brûler les ailes !!!!! Le pouvoir, tel qu'il est, ressemble à une braise des plus ardente ,manié imprudemment et maladroitement par une Nahdha usée et blusée feignant la monopolisée mais à défaut de la jeter,souhaiterait vivement, avec manière, s'en débarrasser à moindre frais. Les autres mimant le désire de la réceptionner, la refusent sans tact . Serions nous, un jour, contraint de ramasser ce pouvoir paradoxalement honni mais désiré !!!!ALLEZ EN PISTE ET EN CACOPHONIE AVEC MICHEL FUGAIN §§§§ DEMAIN IL FERA JOUR BRUMEUX