Dans mes vaines recherches sur la cité du siècle ou encore
le projet des chinois à Zembra, je me résigne et me remets à ma situation du
citoyen désinformé et exclu de tout débat.
L’opacité de l’information dans notre pays me pousse à la
passivité totale et à la moutonisation. J’espère ne pas céder à cette
tentation.
Les mieux informés et qui ont peut être des arguments
pertinents font partie, ou se font cooptés par les cercles du pouvoir. Ils deviennent
membres de la cellule fermée dans laquelle a lieu le débat.
Car débat il y a.
Au sein même de ce temple des voies s’opposent, échangent et
arrivent à s’entendre. C’est ce qui fait
que le pays fonctionne tant bien que mal.
Ce qui se décide nous parvient, à nous ; humbles
citoyens, sous forme packagée grâce à nos usines d’emballage et de propagande dont
«
Les décisions prises nous sont présentées toujours comme étant les meilleures pour le pays, et que donc, il n’y a pas lieu de les questionner. Ils réussissent par cette méthode à construire le consensus.
Si nous ne voulons pas nous moutoniser, nous n’avons plus d’autre
choix que de nous agiter contre la confiscation du débat. Nous faisons signe. Nous
gesticulons. Lorsque l’on daigne nous donner la parole, ou qu’on la prenne par
nous même sur internet, elle sonne creux, ou alors elle devient bruit.
Ainsi l’a bien exprimé un ingénieur de l’usine à emballage
qu’est
Sans tarir d’éloge sur la profondeur et le « pluralisme »
du débat en question, vers la fin de l’article il parle de nous !
Cependant, le mot de la fin est
une humiliation et une insulte gratuite envers tous ceux qui n’ont d’autre possibilité de s’exprimer que
par cette triste agitation.
Ces ingénieurs de la propagande,
sont des automates qui érigent la censure et le silence en un système rationnel
et cohérent.
Je ne comprends donc pas les motivations de ce débordement. Le titre hypocrite de l'article "Un débat profond et pluraliste" aurait pu offrir l'occasion rêvée de se taire comme de coutume et de laisser tranquilles ceux qu'on a exclu du débat.
Pour moi ce Mouldi M’Brek, ingénieur
de l’article en question, se situe dans la posture du complexé, qui croyant avoir
atteint un niveau de notoriété, adresse un bras d’honneur à ceux qui sont
restés intègres dans leurs idées.
Il faut reconnaitre, que par cette
conclusion, le journaliste fait preuve d’une certaine profondeur d’esprit, puisqu’il sort du sentier battu de
la machine à débiter des bêtises, et qu’il nous rassure sur le fait, qu’il
détient malgré tout une certaine marge de liberté.
Cette marge c’est nous humilier,
nous, libres penseurs.
Annexes :
Article de
(http://astrubal.nawaat.org/2004/04/20/l%E2%80%99art-tunisien-de-la-langue-de-bois-logiciel/) est une excellente caricature du systématisme
de notre organe de presse nationale.
'' la vengence pour tenter vraiment jeter le discrédit sur un débat été profond , pulariste et qui sera d'ailleur , toujour d'actualité , ici comme ailleur ''
débat pulariste vous dites ? ? , eh bien ca se voit a l'oeil nu cette fameuse débat ,a part la langue du bois
ils ont invités seulement leur camarade .
finalement le citoyen tunisien n'a remaruque qu'un seul voix, celui de mouldi Mbarek .
ramzi