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DEBATunisie
17 février 2013

Le salon de l'agriculture à Tunis

D'après le ministère de l'intérieur ils étaient quelques 15000 moutons à défiler samedi 16 Février dans les artères de la capitale. Les transports publics ont été réquisitionnés pour l'occasion afin de mieux gérer l'acheminement du bétail vers le centre ville. Une belle ambiance à la fois festive et amicale marqua ce premier salon de l'agriculture dont on se doit de saluer le professionnalisme.
Une scène a été installée au coeur de l'avenue afin de permettre aux organisateurs de s'adresser au public. Ghannouchi, le patron d'un des plus grands élevages du pays a pris le micro et a rappelé que le succès de son business reposait sur le strict respect de l'abattage au rite halal certifié par des éminents experts wahhabites. Il dénonça les élevages de viande porcine et insista sur la légitimité des urines de ses moutons...  

MOUTONS

Sihem badi pourtant végétarienne, a chanté les louanges de la viande halal et des élévages de Ghannouchi. Elle avoua en public que malgré son régime de légumes, il lui arrive de sucer de la merguez. Bref, ce fut une journée mémorable!
J'ai une triste pensée pour Chokri...

Commentaires
L
Tout dépend de la perspective. Charlie, qui me semble français, va devoir récupérer quelques binationaux du gouvernement démis, comme Sihem Badi, Jaziri, Ben Salem ou Hmidane (les deux derniers, dans le cadre du regroupement familial, puisque le premier et le "beau"-père du second). De ma perspective, je m'en réjouis. De la sienne, ce n’est pas aussi évident.<br /> <br /> Sérieusement, tout ce cirque ne visait qu’à absorber l'onde de choc du meurtre de Chokri Belaid. C'est chose presque faite.<br /> <br /> Jebali sera reconduit ou remplacé par un autre clone. On rajoutera quelques nouvelles têtes pour faire du neuf, pour autant que l’on arrive à rajouter quelques chaises dans la salle du Conseil (Cf. photo de la réunion du dernier Conseil dans le lien ci-dessous). Entre-temps, (1) l'opposition, qui commençait à s'unir sur un minimum de revendications suite au meurtre de Belaid, se retrouve balkanisée encore une fois selon les positions prises par les uns et les autres par rapport a "l'intiative" de Jebali ; (2) la prétendue légitimité dont se drape Ennahdha et l’Assemblée constituante, en lambeaux suite au meurtre, se retrouve relativement réhabilitée ; et (3) Ennahdha continue à investir les rouages de l’Etat (63 nominations rien qu’au ministère de l’intérieur rien que dans le dernier Journal officiel). D'ailleurs, elle ne peut pas faire autrement car dans sa dialectique intime, il n'y a que deux cases: le pouvoir ou la prison. <br /> <br /> Est-ce bon ou mauvais? A mon sens, les deux à la fois. Très mauvais à court terme, car le pays est déjà a genoux et Ennahdha, qui se sent comme un chat poussé dans un coin, ne peut réagir que par une escalade de la violence verbale et physique. Mais c'est le prix à payer pour s'en immuniser à long terme. Ma conviction intime est que la question qui se pose n’est pas de savoir s’ils seront vomis par les tunisiens, car ça c’est inéluctable, mais plutôt à quel prix? <br /> <br /> <br /> <br /> A mon sens, les démocrates de tous bords et la société civile doivent laisser Ennahdha se débattre dans ses contradictions et surtout dans sa faillite totale sur les plans économique et social. Ils ne doivent pas se laisser guider par le nez dans ces feuilletons de remaniement. <br /> <br /> Ce qu’ils devraient vouloir c’est la vérité sur le meurtre de Chokri Belaid et les tentatives d’élimination d’autres personnalités qui ont suivi. Au besoin en internationalisant l’affaire car des événements pareils à notre échelle ne sont pas moindres que l’assassinat de Hariri à l’échelle du Liban. C’est la vérité sur les services et officines parallèles au sein du MI et ailleurs. C’est la vérité sur l’instrumentalisation de la justice. C’est la vérité sur les liens entre le pouvoir et les LPR et autres tontons-macoute. C’est la vérité sur les cellules de trafic d’armes et d’hommes à main comme ceux mis à jour dans l’affaire Dammek. C’est la vérité sur les liens entre le pouvoir tunisien et les cellules djihadistes en Afrique comme en Syrie. C'est la vérité sur le prétendu rôle de la Tunisie dans la destabilisation de l'Algérie. C’est la vérité sur les financements extérieurs d’Ennahdha.<br /> <br /> Ce qu’ils devraient mettre en exergue c’est l’incompétence la plus totale. C’est les indicateurs économiques et sociaux dramatiques. C'est les poauvres devenus miséreux. C'est la classe moyenne exangue. C’est le gouvernement des familles et alliés. C’est les proches embauchés au mépris des règles et du million de chômeurs qui attendent leurs tours depuis des lustres. C’est l’inadéquation entre le positionnement de moines-soldats et la cupidité rampante. C’est le recul de 15 rangs dans l’indice de Transparency sous la houlette de ces purs. C’est la prédation des actifs du pays au profit de proches à l’intérieur comme à l’extérieur. En bref, c’est la trahison des tous les objectifs de la révolution.<br /> <br /> Et ce que nous devrions tous continuer à faire, c’est de les désacraliser. <br /> <br /> <br /> <br /> Pour finir, une photo de la réunion du Condeil des ministres qui met en lumière la réussite du gouvernement Ennahdha sur le front de l’emploi et la réduction du chômage: https://www.facebook.com/Nahdha.Gags#!/photo.php?fbid=429625600448749&set=a.240223456055632.57522.240218602722784&type=1&theater
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A
La démission de Jebali a autant d'impact qu'un pet dans une baignoire. La classe politique tunisienne est d'une nullité déconcertante, incapable d'avancer dans le sens de l'intérêt général. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce pays a besoin d'ordre et de sécurité, de routes, de ports, de réformes administratives et bancaires, de vrais journalistes, de vrais juges, de vrais profs, de vrais diplômés. <br /> <br /> <br /> <br /> Nos " élus" sont de vrais abrutis et un des abrutis vient de se barrer. D'ailleurs, il reviendra peut-être très rapidement...Tout ceci n'est qu'une mascarade. <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne vis pas en Tunisie mais j'aimerais que mon pays avance, à vrai dire qu'il stagne ou qu'il s'enfonce revient presque au même. On pourrait donc spéculer, est-ce que la Tunisie stagne ? Est-ce qu'elle s'enfonce ? Au final c'est flat, collectivement nous n’avançons pas.
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T
C’est ni une bonne nouvelle, ni une mauvaise nouvelle. On pourrait se réjouir de la nullité des intégristes, toutefois le problème c'est que ça un impact sur le niveau global. Dans la mesure où l'on est sensé se faire une concurrence dans les bonnes « actions »… Personnellement j’aurais préféré qu’ils soient meilleurs pour élever le niveau de la compétition. Donc réponse de normands pour le oui (parce qu'une grande partie des religieux a ouvert un peu les yeux et doute sur le modéle proposé) ; non (parce que ça laisse la porte ouverte à des équipes pas encore au niveau).
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S
Qui pourrait répondre à cette question?
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C
Bonsoir,<br /> <br /> Je viens de voir aux infos que votre premier ministre avait démissionné, bonne nouvelle ou mauvaise nouvelle?
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DEBATunisie
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