La Tunisie devient misérable. Sa jeunesse est pauvre matériellement et surtout existentiellement. Que l'on ne s'étonne pas du succès du salafisme et de ses nombreuses offensives à venir. Cité Ettadhamen, une des poches de misère de la banlieue de Tunis, a connu ce dimanche de violents affrontements entre jeunes et police. Bilan, un mort et de nombreux blessés (voir ici)
Les salafisés ne réclament pas la justice, le travail ou la redistribution de richesse. Ils réclament juste l'avènement de l'ordre divin sur terre. Ils veulent Allah et sa Charia. Mes amis, quelque chose se prépare. Ce sont là les signes des fins des temps...
Vite un nouveau messie, un prophète, ou mieux encore: un Sein!!       

amina

Sur les pas de Oqba, Amina est allée à la conquête de Kairouan. La police l'arrêta et la mit au trou. On l'accuse d'avoir planifié une opération de démonstration de nibards sur les lieux saints. Salafisés, musulmans modérés ou Ben Simpsons semblent pour une fois d'accord: Sainte Amina mérite la prison (Voir ici)

FREE AMINA (ajouté le 27 Mai)

Chers amis de la liberté, il est pourtant essentiel de défendre Amina.
Ok, nous sommes nombreux à ne pas aimer les FEMEN, les Carolines Fourest et tout ce qui se cache derrière les soutiens de Amina (ceci n'est pas image). 
La cause d'Amina aurait pu se passer de ces gens là. 
La femme tunisienne -et la femme arabe par extension- est culturellement dépossédée de son corps. L'urgence de faire péter la chape de plomb qui pèse sur ses épaules n'avait pas à attendre l'émergence d'un mouvement ukrainien d'une Fourest ou d'une Fani pour s'exprimer à la manière du nu symbolique, du happening, ou toute forme d'expression politique non violente. Un monde arabe, qui rappelons-le, au nom d'une certaine interprétation de la religion, a plus propension à occulter, voire à annihiler symboliquement le corps de la femme. Cependant nous pouvons facilement comprendre qu'Amina ait anticipé le manque de soutien et la lâcheté de l'intelligentsia tunisienne, d'où sa logique de s'associer aux FEMENs.
Si nous ne nous bougeons pas,  nous élargirons encore plus la brèche aux zaballahistes. T
el le dernier article sur Amina paru sur "le temps" (voir icidans lequel les anciens journalistes de ZABA, retrouvent petit à petit leurs anciennes habitudes fascistes. Journalistes pour qui tout ce qui sort du lot, de l'ordre établi devient juif, francs-maçon, diabolique, satanique (rhétorique déjà à la mode sous Ben Ali)

La journaliste en question, une certaine Mona ben Gamra, qui officiait déjà à l'époque de Sakhr el Materi amalgame Amina aux FEMENs et donc aux juifs sionistes, et se réjouit qu'il n y ait pas assez de figurantes aux seins nus pour la soutenir.
Amina n'a peut être pas besoin de figurantes, mais elle se passerait bien de ce genre d'article puant à la sauce zaballah. Savourez la conclusion de la journaliste:
"Morale de l’histoire : Amina, rhabillez-vous. Une prostituée satanique n’est jamais une activiste féministe."

PS: La même Mona Ben Gamra sur facebook, écrivait ceci sur Lina Ben Mhenni:
"lina ben m'henni est une franc-maçonne déclarée (il suffit de faire une petite recherche pour s'en assurer) et donc il s'agit bel et bien d'une sioniste qui fait de la sous-traitance d'un projet destructeur de l'humanité et de l'Islam. et puis elle se dit progressiste et démocrate. hhhhhh"