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DEBATunisie
5 juillet 2017

Quand l'art se met au service de la propagande

Cela pose toujours problème quand un artiste réputé pour ses opinions fascistes, soit programmé dans un festival national financé par l'argent public. Quand bien même son spectacle ne traite pas de ce sur quoi il est accusé de fascisme, il est très légitime que certains s'en indignent et qu'ils appellent au boycott. 
Voilà pourquoi un groupe s'est solidement constitué pour appeler au Boycott de...Wagner. C'était en Israël en 2012. Wagner, compositeur allemand épris de nationalisme germanique et travaillé par l'antisémitime de son époque, aurait par ses écrits et par sa musique, inspiré le nazisme de Hitler. Des victimes de la Shoah avaient envoyé, à l’université et au premier ministre, une lettre parlant de « torture émotionnelle ». "Grâce" à leur mobilisation, le spectacle a été déprogrammé. Plus tôt, en 2001, l’orchestre guidé par Daniel Barenboim* avait joué un fragment de Tristan et Iseut, de Wagner toujours, à la fin d’un concert. Il s’était fait traiter de « fasciste » par le public outré.

En Tunisie, une polémique semblable a lieu en ce moment même. Ce n'est pas Wagner qu'on appelle à boycotter mais... Boujenah. En effet cet humouriste franco-tunisien, réputé pour son sionisme et son inconditionnel soutien à la politique israélienne, est programmé pour l'édition 2017 du Festival international de Carthage. Des voix se sont élevés contre cet affront. Une lettre rédigée par BDS** a été envoyée au ministre de la culture et au directeur du festival. Elle appelle à déprogrammer le spectacle et s'indigne de la banalisation du sionisme en offrant de la visibilité à ce genre d'individu ( voir ici )

boujenah

Après la Révolution tunisienne, une autre catégorie d'artiste a failli être visée par le boycott. Il s'agit des artiste mauves : ceux-là qui avaient soutenu la dictature de Ben Ali et qui, passé la tempête de 2011, sont revenus petit à petit sur scène ni vu ni connu, hier chantant les louanges de Ben Ali, aujourd'hui zélés défenseurs de la Révolution. Notre chanteur national Lotfi Bouchneq incarne ce type d'artiste très "engagé". Il s'était fendu d'une tribune en 2010 dans le quotidien mauve "le Temps", expliquant l'importance de la politique de Zaba dans la culture et de conclure qu'il fallait abroger la constitution pour que ce dernier puisse se représenter en 2014.

LOTFIBOUCHNAK
(ce dessin a été publié en Septembre 2010, ici)

On ne peut que saluer les associations telles que BDS qui militent pour dénoncer le sionisme et informer le public de ses dangers. Si leur appel au boycott économique de produits israéliens est une action légitime dans un contexte de guerre contre Israël, je ne sais pas dans quelle mesure l'on peut appliquer cette même méthode dans le monde des idées et de l'art (comme le fait BDS dans notre cas présent). Certes l'efficacité d'une telle stratégie a montré ses preuves dans la lutte anti-aparthaid en Afrique du Sud. Mais je reste vigilant quant à l'éventuelle chasse aux sorcières que cela pourrait causer si devait se généraliser un tel procédé:
Imaginez un instant les conséquences d'un boycott de tous les artistes mauves. Que nous resterait-il en Tunisie ? Imaginez que l'on fasse l'inventaire des sionistes dans le cinéma ou dans la littérature. Irait-on jusqu'à censurer la formule E=MC² de nos manuels de physique parce qu'Einstein s'est déclaré sioniste ?
Ce qui pose problème avec cette méthode, c'est l'unité de mesure et le degré à partir duquel on définit la règle du jeu pour dénoncer, puis boycotter et enfin en dernier lieu : CENSURER tel ou tel artiste ou penseur. Pourquoi Michel Boujenah et pas Lotfi Bouchneq ?(ce dernier est programmé presque tous les ans à Carthage et continue aujourd'hui à bénéficier de tous les honneurs de la république). Pourquoi ne pas boycotter tout simplement le Festival et appeler à faire démissioner le ministre de la culture ? (ce n'est pas une question ironique)

Un artiste connu pour ses opinions douteuses, qu'il soit fasciste, nazi, sioniste ou novembriste devra s'exposer à la critique et à la désaffection du public. Mais il m'est impossible, moi artiste, de boycotter ou d'appeler à la déprogrammation d'un autre artiste.
Ce n'est pas par corporatisme, mais par la nécessaire violence que l'on doit se faire pour assurer notre liberté d'expression à tous. Je veux que Carthage puisse ouvrir sa scène aux méchants comme aux gentils, même aux fachos tant que nous reconnaissons d'ABORD leur qualité d'artiste et que nous gardons la liberté de les dénoncer et de les huer. J'accepte de la même manière de m'exposer aux critiques et même à l'insulte. Par contre j'appelle à la révolution armée si je vois Borhane Bsaies, notre ex-Goebbels national, nommé au poste de directeur du festival de Carthage ou pire encore : ministre de l'éducation nationale (voir ici) !

Business Boukorniste

Mes amis, l'art c'est de la propagande. Ont tort ceux qui pensent vaincre la propagande en faisant taire ses artistes. Cela produit l'effet cafard (une sourate sur le sujet est en préparation) : Ils pondront des oeufs, se multiplieront et affineront encore plus leur art ! En tant qu'artiste boukorniste et propagandiste du sebkhisme (voir ici), je conchie le sionisme et toute forme de fascisme mais je crains qu'à notre tour, nous fassions l'objet d'un boycott et de nous retrouver solidaires non de Boujenah, mais de Wagner. Oui ! Nous faisons l'objet d'une hostile campagne qui nous accuse d'offenser les sentiments des musulmans et de toucher à leur sacré. Amis boukornistes, Notre religion progresse chaque jour n'en déplaise à nos Kofards. Grâce à l'OPEN SOURCE et nos nouveaux e-prophètes, nous avons arrêté la sourate de l'Apéro qui marquera l'ouverture (Feti7a) de chacune de nos cérémonies. Après Le Nammous et Le Delle3, Mettez Tannhäuser, buvez un coup et récitez-donc ceci:
-Sourate de l'Apéro (appelée aussi Sourate du Berbère)

*Daniel Barenboïm chef d'orchestre israélo-argentin détenteur de nationalité palestinienne, fut lui-même, avec son West-Oriental Divan Orchestra, victime du boycott de BDS au Qatar (pays intégralement boycotté), pour avoir joué Wagner en Israël...Allez comprendre... 

**BDS est une campagne internationale appelant à exercer diverses pressions économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël afin d'aboutir à la réalisation de trois objectifs : la fin de l'occupation et de la colonisation des terres arabes, l'égalité complète pour les citoyens arabo-palestiniens d’Israël, et le respect du droit au retour des réfugiés palestiniens (voir ici)

Commentaires
M
Quand je vois Boujenah à la télé, je zappe, car il m'insupporte avec son ton pleurnichard-pied-noir...Mais il ne me viendrait pas à l'esprit d'appeler à son boycott.<br /> <br /> Bouchenek (sic!) lui, je ne peux même pas le voir en peinture...Mais pareil que pour Boujenah...un artiste (comme un écrivain, un musicien, un peintre, etc.) est libre et a le droit de s'exprimer comme il veut...Tout comme je le suis...j'ai le droit de ne pas aimer tel ou tel...J'ai le droit de critiquer "une œuvre" quelle qu'elle soit, mais pas d'appeler à son boycott...//Maxula.
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M
"Mettez Tannhäuser, buvez un coup"<br /> <br /> C'est ce que je suis en train d'écouter...sur ARTE (dans la nuit du 9 au 10 Juillet 2017)...et bien sûr en sirotant, tant et tant...L'un ne va pas sans l'autre...<br /> <br /> Et que vive le Boukornisme-Sabkhiste...pas triste !<br /> <br /> Maxula.
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L
Bob et Varuna, je ne vous ai pas oublié. Tout ce qu’il y’a, c’est que je ne voulais pas venir les mains vides, comme le reprochent les régions aux membres du gouvernement. Et si je me manifeste aujourd’hui, c’est que j’ai ramassé quelques platitudes, que je vous passe en vrac. Une petite précision avant d’y aller, cependant. Le ramassage s’est déroulé dans le cadre d’une thèse que je prépare à l’Université de Sfax. Alors….<br /> <br /> <br /> <br /> THAWROLOGIE<br /> <br /> <br /> <br /> Le risque est réel. Z, l’enfant des beaux quartiers de Tunis avant leur déclassement tout relatif, va me prendre moi, l’enfant de montagnes déclassées par nature, pour un Bensimpson embourgeoisé. En soi, pourquoi pas? Ca ne devrait pas étonner dans un pays où une délégation de Nida conduite par les klebs de Chafik Jarraya rencontre BCE pour s’accorder sur la lutte contre la corruption. Où des dépravés sexuels s’érigent en gardiens de la morale religieuse. Où une misérable sous-classe d’idiots certifiés se prend pour l’élite du pays. Le mal sera donc fait, quoiqu’en fasse. Alors, n’attendons plus.<br /> <br /> <br /> <br /> La prose révolutionnaire est touchante, mais quelle en est en fin de compte la finalité? Si c’est de se sentir mieux dans sa peau, je n’ai rien contre. Après tout, à chacun son truc. Autrement, si c’est de permettre réellement une meilleure gouvernance et une vie plus digne pour la plus grande partie de la population, il faut reconnaitre que l’on se trompe de chemin. On ne peut pas y parvenir par le moyen d’une économie administrée d’état. Si ceci pouvait se faire, nous l’aurions su. L’argumentaire que nous propose Z est d’ailleurs assez mal ficelé. A une économie administrée par un état selon lui mafieux, il nous propose une économie administrée par un état qu’il espère moins mafieux. Il ne lui vient pas à l’esprit que si l’état est mafieux, c’est surtout parce qu’il administre tout.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette approche délirante et sclérosée, que Z reprend trop souvent, n’est pas propre à notre gauche. Ce qui distingue la nôtre, à part sa bêtise béante, c’est qu’en plus, étant malgré les apparences très 3ouroubi-islami dans le fonds, elle y rajoute un victimisme idiot. J’aurais compris le délire si nous avions effectivement une économie de marché, et que nous nous retrouvions dans notre situation actuelle à cause de cela. Or rien n’est moins vrai. Nous avons une économie administrée par l’état jusque dans ses moindres recoins, et gérée essentiellement par une horde de fonctionnaires aussi nombreux que nuisibles. Or quand vous avez cela, il ne faut pas s’étonner d’avoir une population qui veut tout obtenir de l’état, même et surtout quand elle n’y a pas droit, et un état qui ne donne qu’à ceux qui n’y ont pas droit. <br /> <br /> <br /> <br /> Comment s’en sortir autrement que par la voie délirante de plus d’état? Pour cela, il y’a deux solutions, la solide et la rapide.<br /> <br /> <br /> <br /> La solide nécessite un désengagement total de l’état des activités marchandes. Total. Donc, plus de Tunis Air gérée très approximativement par des fonctionnaires au profit des proches du pouvoir et des syndicats, et nécessitant un renflouement par le contribuable à chaque exercice. Plus de CTN ou la rubrique assistance clients sur leur site devient littéralement «Relations avec le citoyen», citoyen qu’ils laissent poireauter 12 heures sous le soleil. Plus d’état qui produit encore de l’acier, du sucre, des concentrés de tomates et jusqu’aux allumettes avec des technologies des années soixante. Plus d’état qui court d’incendie en incendie avec pour seul extincteur des emplois fictifs pour des gens qui ne comptent pas travailler de toute manière. A la place, un état concentré sur des missions primordiales: les infrastructures de base, l’éducation, la santé, la justice, la salubrité publique et l’environnement de vie en général. Missions qui peuvent être conduites par le tiers du personnel existant, après renvoi de tous et appel à candidature, suivis pour les retenus par rééducation de bout en bout et doublement de salaire.<br /> <br /> <br /> <br /> La solution rapide part, elle, d’un diagnostic aussi rapide du problème. En gros, <br /> <br /> nous avons d’un côté des jeunes sans travail qui cherchent le pétrole, et de l’autre une pègre immonde qui règne sur le pays. Vous voyez déjà la solution? On fait creuser des grottes énormes à Tataouine par ces jeunes sans travail. On y jette toute la pègre et on fait remettre plusieurs couches de sable par ces mêmes jeunes. Résultat : un, nous nous débarrassons de la pègre, deux, ces jeunes chercheurs auront du travail dans l’immédiat, et trois, leur progéniture aura du pétrole dans 30000 ans. Toxique il est vrai, mais pétrole quand même. <br /> <br /> <br /> <br /> L’ORIGINE DU MAL<br /> <br /> <br /> <br /> Bob, je sais, c’est tentant, mais arrêtes de chercher au mauvais endroit!<br /> <br /> <br /> <br /> L’origine du mal chez nous a deux sources, qui s’alimentent d’ailleurs en vase clos: la conception de l’état et l’idéologie 3ouroubi-islami. Nous avons déjà touché à la conception de l’état. L’idéologie 3ouroubi-islami, elle, s’est profondément insinuée dans le psyche tunisien. Nos politiques, nos juges, nos enseignants, nos syndicats, et jusqu’à nos médecins se positionnent par rapport à elle. Même notre gauche laïque en est imprégnée jusqu’à la moelle. Même Ben Ali en était dans le fond un agent porteur. Elle refait surface partout et n’importe où. Regardez, pour vous en convaincre, la polémique plus haut concernant la programmation de Michel Boujenah. Or cette idéologie n’est pas seulement à contre-emploi de l’histoire, elle est un déni de l’histoire. Pour ma part, je pars d’un constat aussi simple que structurant: il y’a une NATION tunisienne. Elle se suffit d’elle-même, mais vit en bonne intelligence avec le reste de la planète. Point, à la ligne. J’observe ce qui se passe en Egypte ou dans les pays du Golfe comme le ferait un cypriote intéressé par ce qui se passe dans le monde. J’y vois alors des peuples maintenus sous des jougs épouvantables. Des chefs d’opérette impliqués dans des jeux des grandes nations qui les dépassent de deux têtes. Je ne me sens appelé ni à choisir entre Morsi et Sisi, ni à prendre la défense d’Al Jazira. Et ma boussole démocratique ne s’en trouvera pas désorientée. Elle ne me commande pas de préférer un dictateur frérot à un dictateur militaire, ni de soutenir un organe de propagande au service d’une monarchie moyenâgeuse elle-même au service de jeux malsains.<br /> <br /> <br /> <br /> GO JO<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne sais pas si le PM est télécommandé par Kamel Letaief comme nous l’apprend Varuna de la bouche de Cherif Jebali. Ce que je sais par contre, c’est que moi au pouvoir, Cherif Jebali sera au trou dans la demi-heure. Mais ne vous inquiétez pas pour lui, il n’y sera pas seul. Au contraire, il pourra y deviser tranquillement non pas seulement avec Ltaief et Jarraya, mais aussi avec la quasi-totalité des hommes d’affaires de ce pays, la quasi-totalité de sa classe politique, les deux-tiers de ses juges et une bonne moitié d’aussi bien ses fonctionnaires que ses avocats. Ce qui nous amène a cette polémique justice transitionnelle et loi de réconciliation. Pour vous dire, encore une fois, que je n’ai pas à choisir entre deux monstruosités. En ce qui me concerne, l’IVD est une travestie de justice mue par l’idéologie 3ouroubi-islami et plus encline à réécrire l’histoire qu’à rendre la justice. Quand a la réconciliation, je suis contre non pas seulement pour des motifs de justice élémentaire, mais aussi par souci d’autoprotection. En effet, je me dis que si le pays est à l’arrêt, ça n’est pas tant parce que ces fonctionnaires impliqués refusent de prendre des responsabilités aujourd’hui, mais bien parce qu’ils étaient aux responsabilités auparavant. Les faire revenir aux responsabilités en passant l’éponge n’est pas un acte de relance. C’est un suicide. Et puis n’oubliez pas une chose. Quand nous passons d’une économie administrée d’état à une véritable économie de marché, ils n’ont tout simplement plus la tête de l’emploi. Alors, les réhabiliter pour les virer ensuite? C’est un luxe au-delà de nos moyens.
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V
1) Aveu<br /> <br /> Je dois vous faire un aveu , je connais Lazhar depuis longtemps, c'est mon frère de combat , toujours en colère et prêt à prendre une balle à ma place pour me protéger, alors je l'ai aidé avec quelques arguments dans sa polémique.Il a décidé de partir.Soit.<br /> <br /> <br /> <br /> 2) J'ai dit dans le passé tout le bien que je pense des "libéraux" et "démocrates arabes et tunisiens, toujours dans la contradiction et dans la compromission. Ils montent sur leurs petits chevaux en boit pour défendre certaines causes et sont muets comme des carpes devant d'autres.La crise de golfe dévoile encore leurs grosses fesses sales. Qui a défendu Al Jazeera parmi ces clowns ?<br /> <br /> Cette chaine était un coup de canon dans une nuit profonde ou au niveau arabe les chaines locales nous chantaient "notre pays est une merveille et notre président est un être céleste qui a eu la bonté d'accepter de nous gouverner" et au niveau mondial les chaines occidentales monopolisaient l'information et déclamaient " On est la justice , le bien et la vérité et les barbares hors de l'empire doivent nous écouter et nous suivre". Al Jzeera est critiquable comme tout média mais enfin elle est aujourd'hui comme une équipe qui joue la ligue des champions qui se fait sermonner par une équipe de troisième division. ma'adech heshmah.<br /> <br /> 3) Je suis la crise du golfe et la situation en Egypte dans le moindre détails depuis un mois .il y a vraiment une mouvement des plaques tectoniques inquiétant ,les trois agents de la destruction ( Ben Salman , Ben zeidans et Sissi) et leurs sbires ( dahlan , khalfan ..) n'ont pas encore abattus tours leurs cartes .<br /> <br /> A surveiller...<br /> <br /> 4) Mon pays de cœur , l’Égypte , soufre vraiment et est au bord de l'explosion ( pénurie d'eau, prix qui explosent , problèmes avec Éthiopie , torture courante et condamnation à la mort par groupe , iles cédées.. ) , heureusement les anciens résistants comment à s'organiser et les anti-islamistes idiots et primaires qui ont couché avec la bande des assassins parmi les militaires commencent à comprendre ...
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L
ok , dont acte pour 55 et 67 même si l’indépendance est en 56.<br /> <br /> Que vous soyez convaincu ou non je m'en moque comme de l'an 40. n’empêche le reste de vos propos est douteux ( capitulation , colonisation...) et lorsqu'on vient voir les gens on commence par dire bonjour et on ne donne pas des leçons comme un imbécile colon imbu de sa supériorité et plein de morgue et de bêtise<br /> <br /> crasse.<br /> <br /> Le temps de la douce Tunisie avec des tunisiens souriants et qui servent le thé en se courbant est FINI , il va falloir se mettre cela bien dans le crane.
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DEBATunisie
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