Je voudrai comme introduction à un article à venir, ouvrir un débat sur un
sujet qui concerne la ville de Tunis (et
l'ensemble du pays par extension) .
Il s'agit du méga projet de
Voilà, me semble-t-il, un projet urbain à caractère politique qui nous a été
présenté sous forme de slogan publicitaire illustré d'images et de maquettes.
Skylines,
verdure et eau; symboles de modernité, devaient suffire selon la stratégie de
communication à gagner l'unanimité du peuple tunisien.
Sans préjuger des retombées positives ou négatives de ce projet, il est
important de noter qu'il s'agit encore une fois d'un débat duquel nous avons
étés, d'entrée de jeu, exclus.
Ce débat, intègre de surcroît des acteurs étrangers qui sont à la fois les instigateurs
et les réalisateurs d'un projet qui concerne directement notre cadre de vie.
Nous n'avons pas été simplement évincée d’une banale discussion sur l'architecture ou l'esthétique
de Tunis. Nous avons tout juste raté l’occasion de nous prononcer collectivement
sur l’avenir de notre «Cité»(au sens latin civitas qui désigne l'Etat).
Pour conclure cette introduction, je dirai que la Cité du siècle, sous couvert
de projet urbain masque une réalité politique nouvelle dans laquelle des
acteurs étrangers (en l'occurrence des princes arabes) s'invitent à débattre de
nos affaires, sans nous.
Ce phénomène qu'on appelle aussi mondialisation, aliénant déjà pour des
sociétés démocratiques, se présente pour nous tunisiens, comme la démission
consommée de notre société civile…
Les enjeux économques sont grands, mais, nous allons perdre toute notre identité et nos valeurs.
La Tunisie deviendra un MegaPole, mais, les tunisiens seront plus égoistes et plus ignorants.
Vous savez ce qui fait la richesses des pays riches, se sont les grosses têtes des pays pauvre ce qui fait l'équilibre, car ces grosse têtes font la fiereté de la nation.
Si nous seront riche gace au capitalisme, mais nous seront pauvres intellectuellement, conséquence, nous auront à recruter des cadres de valeurs de l'étranger comme font toutes les société riches.
La richesse est une arme à double tranchant, elle peut avancer mais elle nous recule aussi.
Il nous faut choisir.
Vous savez, la beauté de la vie ne se fait pas grace à l'argent, un ignorant ne peut pas savourer la lecture d'un magazine. Ou la beauté de la lune pendant la nuit.
La tunisie ancienne malgré sa pauvreté été plus solidaire et plus joyeuse. Maintenant, chacun à sa voiture et à son argent de poche, mais, ne peut plus avoir des amis, ni de vistes, nous seront pri par le rythme de cette vie assez difficile.
Majhoul