Personne, mis à part certains pervers mauves, ne peut pleurer le départ de Ben Ali. Je note simplement que c’est la bravoure et le sacrifice du peuple - principalement la jeunesse qui vivait dans la précarité, l’humiliation et le désespoir- qui sont venus à bout d’un pouvoir autoritaire sophistiqué et organisé scientifiquement pour durer. C’était la volonté du peuple « d’en bas », ce fut la meilleure manière de défaire ce régime décadent. <br /> En revanche, un coup d’état fomenté et mis en route par quelqu’un de l’entourage de Ben Ali, par des militaires ou par un politicard opportuniste, nous aurait jeté dans un remake de l’ascension du général sanguinaire avec pour corollaire l’instauration d’une nouvelle dictature. C’était un scénario possible qui nous a été épargné pour différentes raisons.<br /> Il est clair que l'histoire de notre révolution n’est pas encore achevée, loin s’en faut, il reste encore d’autres pages à écrire parfois dans la douleur mais toutes aussi passionnantes. Il y a des forces terribles qui ralentissent notre marche et rendent la situation difficile, mais la vigilance et la persévérance sont toujours vivaces. Nous aurons tous et à tour de rôle des moments d’abattements, mais les optimistes du moment soutiendrons ceux qui ne verraient que la moitié vide du verre. Aujourd'hui, je suis optimiste, profitez-en, ça ne durera pas!

Bon les amateurs de complots et de contrôle du monde intergalactiques, je vous confirme, que Ben Ali est victime d'un complot. De qui?<br /> <br /> Même sa femme de ménage est suspecte, personne ne veut plus de lui et après avoir tué, il y avait 10 millions de suspects.<br /> <br /> N'importe quel tunisien, n'importe où qu'il se trouvait pouvait, de son initiative lui mettre un bâton dans le cul sans hésitation. <br /> <br /> Bien évidement, sur les 10 millions certains sont mieux placer que d’autre pour lui faire le croche-pied final et je ne suis absolument pas surpris qu’au plus fort de la crise chacun y a été de son initiative pour que les crapules tombent.<br /> <br /> Et si ça été aussi rapide, c’est que clairement personne ne voulait plus d’eux et ça confirme que ce que chacun d’entre nous ressentait à ce moment là été partagé même dans les cercles les plus proches du pouvoir, y compris le premier des responsables de sa sécurité.<br /> <br /> Donc, chacun à sa manière, suivant ses propres valeurs, on a tous contribué à ce que cette vermine dégage.<br /> <br /> Et si ce n’avait pas été le cas, on en serait au même point que la Syrie aujourd’hui.<br /> <br /> Et comme le disait Bourguiba, après lui il a laissé quelque chose de solide et seuls ceux qui connaissent vraiment leur pays peuvent comprendre le sens de ceci.<br /> <br /> Je profite de l’occasion pour exprimer ma sympathie à tous ceux qui font honneur et mon antipathie à tous ceux qui abusent du populisme et à tous ceux qui nous soulent de leurs frustrations. <br /> <br /> Et donc amis tordus redressez-vous !

Quand on écoute les explications de Samir Tarhouni, et on écoute en parallèle les explications de Ridha Grira du 8 mars 2011 sur la radio Mosaique Fm, on peut affirmer que Seriati a organisé, le 14 janvier, un complot visant ZABA. Reste à savoir si celui-là agissait pour le compte de quelqu’un ou pour son propre compte. Quant à Tarhouni, je pense qu’il était au courant du complot dés la mi-journée et il qu’il a agi ensuite soit pour déjouer ce complot soit pour participer à sa réussite. Pour étayer tout ceci, voici en résumé quelques éléments qui se dégagent des deux déclarations :<br /> - "Le 14 janvier à midi, ZABA inquiet appelle Grira, son ministre de la défense, pour lui faire part d’un projet d’assassinat contre sa personne, projet en préparation par des agents cagoulés qui devaient arriver par hélicoptère. Et il précise qu’il tient cette information de Seriati … "<br /> De toute évidence ON cherche à le déstabiliser et à le pousser à quitter le pouvoir. En tout cas, Grira est convaincu que les responsables de la Sécurité présidentielle et Seriati à leur tête, ont préparé un coup d’état. La peur au ventre,il ordonnera d'ailleurs, en fin de journée, l’arrestation de celui-ci par les militaires présents à l’aéroport. Pas très net le Seriati (c’est le moins que l’on puisse dire). <br /> Les déclarations de Ridha Grira à réécouter sur les vidéos : http://www.youtube.com/watch?v=XM0vkLN-Pvc<br /> - "Le 14 janvier à 14H30, le chef de la Brigade anti-terroristes (BAT), Samir Tarhouni, entre en scène pour arrêter les Trabelsi à l’aéroport et laisser filer Cyrine la fille de Ben Ali. Les Trabelsi seront séquestrés par la BAT jusqu’à vingt heures et personne ne volera à leur secours. Mieux encore, à 16H Tarhouni demande et obtient l’aide de l’Unité spéciale de la garde nationale et de la Brigade nationale d’intervention rapide de la police, toutes deux stationnées au palais de Carthage." Pas très net le BATman !<br /> Sériati était au courant de l’arrestation des Trabelsi dés le début de l’opération (voir les déclarations de Tarhouni) et il n’avertira ni le président ni sa femme. Comment peut-il en être autrement, cette arrestation osée semble faire partie d’un stratagème visant à mettre à l’écart Ben Ali et ses proches. Cette évidence apparut soudain claire dans l’esprit de Ben Ali au moment où il a décollé de Tunis, il appela alors Grira au téléphone pour lui demander d’arrêter Seraiti. Grira dira plus tard que Seraiti a été arrêté avant l’appel du président. Pas si sûr ! Pas très net le Grira !<br /> D’autre langues vont de délier, tous les acteurs minables qui présidaient au sort de notre pays vont dégainer et tirer les uns sur les autres. Ce résumé ne sert qu’à illustrer les trahisons continuelles d’un microcosme médiocre qui a fait beaucoup de dégâts et rend la reconstruction du pays très délicate. Le mal est fait et il faut penser à l’avenir. <br /> Pour conclure, j’emprunte cette phrase à l’article de Médiapart : <br /> « Une question, de taille, demeure toutefois comme la grande énigme de ce 14 janvier : quel fût le rôle de Rachid Ammar, ancien chef de l’armée de terre, placé en toute discrétion à la tête de l’armée à la mi-avril, et que beaucoup de Tunisiens considèrent comme le principal dirigeant du pays depuis la chute de Ben Ali ? » C’est une question qui me taraude depuis le 14 janvier. j’ajouterais ceci:« Quel fût le rôle aussi de Kamel Morjane?», et bien d’ autres…<br /> <br /> @ Z : BATman n’a pas dit toute la vérité, il a simplement fait son show de bonimenteur comme le montre bien ton dessin

J'ai été frappé par les propos d'une enfant Trabelsi sur la 2eme vidéo: "rahou ilboulis ya3mil fik". La peur du boulis était enseignée jusqu'a chez les Trabelsi?? Voila un véritable Etat policier!!

Bliiid ya Z!! Wa7dék! Chapeau!