La Chamtachléka
Il faudrait faire un portrait de tous les chlékadors du régime Zabaïed. Après celui du Lèchléka Bouasker, voici celui de Leila Jaffel :
Leila Jaffel est née le 29 août 1960 à Radès. Elle a été ministre des Domaines de l'État sous Mechichi puis nommée ministre de la Justice après le coup d'Etat de 2021.
Comme je l'expliquais dans mon article précédent, ces grosses pointures du chlékisme n'ont rien à voir avec le "Peuple" qu'elles prétendent incarner. Leila Jaffel en particulier, est une représentante de la Ben Simpsonnie conservatrice. Osez pénétrer son quartier de la banlieue sud avec une caméra, vous serez immédiatement envoyé au poste de police. Je tiens cette anecdote d'un ami artiste qui voulait juste filmer les oiseaux et qui s'est retrouvé chez les poulets.
Jaffel est devenue un solide pilier du régime en place. Sa fonction de ministre de la Justice avait pour objectif de faire plier toute l'institution. Son zèle sadique à punir les juges récalcitrants (voir ici) et à semer un climat de terreur sur les tribunaux lui a valu le grade de Chlékador. Elle a ainsi pu se maintenir à son poste malgré les nombreux remaniements et les sautes d'humeur de la Sainte Chléka.
Comme pour Bouasker, sa collaboration entière avec la dictature, ne s'explique pas par une quelconque adhésion à un projet politique. C'est trop surestimer ces chlékas que de leur prêter de telles intentions. "Ces gens-là Monsieur !", ne sont guidés que par des calculs mesquins et des compromissions passées qu'ils croient faire oublier par leur excès de zèle. A tout cela doit s'ajouter une part non négligeable de psychologie perverse pour accepter de participer activement au projet fasciste délirant de Zabaïed.
Qui sera donc le prochain chlékador à dessiner ?
PS: Un petit don pour Z, un grand doigt pour Zabaïed !
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