Pas d'égalité dans l'héritage, parole d'Allah !
Le mufti de la République l'a bien rappelé, le texte sacré, sur la question de l'héritage, est sans équivoque. L'Homme hérite plus que la femme, parole d'Allah ! Pourtant un député indépendant a osé proposer un projet de loi pour l'égalité suscitant une vive polémique (voir ici). Quelle mouche a piqué cet élu pour oser contredire la parole d'Allah ! A t-il oublié que tant que l'Islam demeure religion d'Etat (article n°1 de la Constitution), alors s'appliquera sur la société tunisienne d'aujourd'hui, la même loi d'il y a 14 siècles régissant des tribus bédouines d'Arabie. D'ailleurs, à part notre député, personne n'y trouve rien à redire:
Pour les Benou Simsims quoi de plus naturel : Baignant depuis des générations dans la science fiction d'Allah et son prophète, pas question pour eux de réinterpréter la parole de Dark Vador. Saluons à juste titre la cohérence entre ce qu'ils croient et ce qu'ils appliquent. Chez eux pas de conflits, pas de discussions...
Chez les Ben Simpsons, ça se complique un peu plus. Eux, ils prônent la modernité et le progrès. Ils sont fiers du code du statut personnel et de l'émancipation de la Femme. Cependant, quand leurs convictions butent contre le texte sacré ( l'exemple de l'héritage ou encore de l'homosexualité), s'arrête alors net tout débat. Car oui, pour les Ben Simpsons comme pour les Benou Simsims, la Tunisie demeure un pays musulman et pas touche à l'article n°1 de la Constitution...
La solution est pourtant simple : Plutôt que de négocier des parcelles de lois, Libérons l'ensemble du terrain constitutionnel de l'emprise de l'Islam.