La machine judiciaire de Zabaïed
La machine judiciaire de Zabaïed tourne à plein régime. Comme le président l'a légiféré dans sa Constitution, la Justice n'est plus un Pouvoir indépendant, mais une fonction (voir ici), un simple rouage d'un mécanisme dont le chef d'Etat serait l'ingénieur en chef.
Depuis la mise en place de ce nouveau dispositif, la machine fonctionne à moindre frais mais broie tout à son passage. On vient d'apprendre que c'est la fameuse militante Bochra Belhaj Hmida qui se retrouve à son tour prise dans l'engrenage. Comme tous les autres opposants, elle est accusée de complot contre l'Etat et encourt la peine capitale (voir ici).
Sur la base d'un document sorti des services de renseignements, Bochra comploterait en faisant usage d'un langage codé à partir de marques de produits de beauté (non ce n'est pas une blague). L'opposante a dû quitter le pays évitant ainsi toute confrontation avec un engrenage à sens unique.
Rappelons que c'est sur la base de documents aussi bidons que croupissent en prison d'autres personnalités publiques telles que : Khayam Turki, Chaïma Issa, Issam Chebbi, Kamel Letaïef, Ghazi Chaouachi, Jawhar Ben Mbarek, Lazhar Akremi, Ridha Belhaj, Noureddine Boutar, Abdelhamid Jlassi, etc...
Zabaïed est un homme intelligent