Mehrez Zouari, un Ghannouchien (Partisan de Rached Ghannouchi, le leader du parti islamiste Ennahda) pur et dur, a mis la main sur le trésor de «Ben Ali Baba», sa boîte de Pandore: la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG), le joyau du régime de renseignement de Ben Ali. C’est pratiquement la seule direction qui n’a pas été inquiétée par Rached Ghannouchi.<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi? <br /> <br /> «C’est simple: les nahdhaouis ont récupéré intacte la boîte noire du régime Ben Ali. Elle est déjà formatée et programmée pour le compte de Ghannouchi. Dans cette boîte noire, il y a toute les machinations, les filatures, les écoutes téléphoniques, les délations, les noms des indics, des dossiers concernant tous les responsables publics, toubibs, avocats, artistes, homosexuels, prostitués: tout est conservé au chaud, pour tout déballer au moment opportun (les prochaines élections?) et salir la réputation d’éventuels candidats. Ça promet. Ghannouchi excelle dans l’art du chantage et la machination», dévoile un haut cadre du ministère de l’Intérieur mis à l’écart.<br /> <br /> R.B

Quand on a donné son cul une fois...<br /> <br /> <br /> <br /> Libre enfin, tu as une semaine pour rédiger la constitution !

J'y étais, et c'était énorme! On reprend courage...

Une semaine avant que le nom de Mehrez Zouaoui, le DG des services spéciaux, n'émerge à la marge de l'assassinat de Chokri Belaid, un autre DG de services spéciaux a été condamné à la prison à vie. Il s'agit du général Pukach, reconnu coupable de l'assassinat du journaliste Georgy Gongadze en 2000, alors qu'il était chef des services spéciaux ukrainiens. Au juge qui lui demandait sa réaction face au verdict, Pukach a répondu qu'il l'accepterait le jour ou Kuchma partagerait sa cage d'accusé et sa cellule de prison. Pukach, arrêté en 2009 après maintes péripéties, a, en effet, toujours maintenu qu'il a agit sur instruction du président de l'époque, Leonid Kuchma. Accusation étayée par un enregistrement fuité par l'ancien garde du corps de Kuchma, et dans lequel celui-ci ordonnait de "s'occuper" du journaliste. Faut-il préciser que Kuchma n’a jamais été inquiété pour quoique ce soit ?<br /> <br /> Aujourd'hui, Pukach a tout le temps de voir le temps passer et de refléter sur une carrière passée a servir comme seuls des untermensch le peuvent: lécher les culs d'en haut et assener des coups de pied en bas. Et Kuchma? Il a aussi tout le temps de jouir de la vie de luxe et de loisirs assurée par son statut d'ancien président selon une loi sur les avantages et privilèges des anciens présidents ukrainiens, dont je ne sais s'il en a inspiré Ben Ali ou s'en est inspiré.<br /> <br /> Et Mehrez Zouaoui dans tout cela? Rien ne préjuge de son implication directe ou indirecte dans l'assassinat de Chokri Belaid, et le serait-il, rien ne lui arrivera tant que ses maitres pensent qu'il peut encore leur servir. Cependant, il y'a des récits concordants sur le fait que ce monsieur est celui qui a remis la police politique, et notamment les sulfureux services spéciaux, au service d'Ennahdha, avec un zèle qui dépasse celui dont ils servaient leur ancien maitre, Ben Ali. Le monsieur, pourtant, n'est pas un de ces cadres d'Ennahdha parachutés dans la boite noire du régime, comme par exemple Chammam, l'ancien responsable de la branche armée secrète de l'organisation, aujourd’hui chargé de mission au MI. Non, il s'agit d'un haut cadre maison, serviteur de ZABA, nommé ensuite au poste de directeur de l'École de Sureté nationale de la Manouba par Rajhi. Tout comme le sont les deux autres hauts cadres du MI associés à la Nahdhaouisation des services de sécurité. A savoir le DG des unités d'intervention (ancien chef du district de la police à Médenine sous Ben Ali) et le DG de la sureté publique. <br /> <br /> Mais revenant au général Pukach. Le malheur de cette race d'homme (il y'en a très peu côté femmes!!) c'est qu'ils sont nés pour servir, et tellement programmés pour ramper que ce mettre a genoux est pour eux déjà une épreuve. Au fait, il ne s'agit peut être même pas d'une race d'homme, baignant comme ils le sont dans les marécages comme des amibes. Pukach, usé, abusé, niqué et reniqué par ses anciens maitres, n'hésitera sans doute pas un instant à servir d'autres maitres s'ils le feraient sortir de sa cage pour le nommer à la tête des services encore une fois. Et il n'y peut rien. C'est sa nature. C’est son DNA. Un DNA partagé avec une partie de la flicaille tunisienne, eux aussi usés, abusés, niqués et reniqués, non seulement par ZABA mais par toute la famille élargie, femmes incluses, eux aussi abandonnés au bord de la route comme des préservatifs usés, mais eux aussi prompts à se mettre à quatre pour servir de nouveaux maitres. C’est que quand on a donné son cul une fois……….

Bon courage, ne baissez pas les bras!!!