Le 3ième projet de réconciliation avec la corruption
Béji Caïd Essebsi, Le Macron -91 ans- Tunisien, depuis qu'il fut élu président (par le vote utile contre l'épouvantail islamiste) n'a de seule obsession que de faire passer sa loi de réconciliation nationale.
Pour la troisième fois, le locataire de Carthage nous sort de son chapeau magique cette même loi, qui au nom de la relance économique, veut amnistier une génération d'hommes d'affaires corrompus qui ont gangrené le marché public et l'administration (voir ici).
Son insistance à vouloir faire voter son projet de loi en ce moment sensible où la colère gronde à Tataouine, est une provocation évidente qui allume à nouveau la mèche de la Révolution (lire ce témoignage)...
La révolte de Tataouine
La visite du premier ministre hier matin à Tataouine semble avoir envenimé les choses. Ses promesses d'améliorer les conditions économiques de la région n'ont convaincu personne. Il est évident que si le gouvernement avait montré pour ces jeunes en colère autant de volonté que ne l'a fait Essebsi pour les hommes d'affaire (dans le dit projet de loi de "réconciliation économique"), les choses n'en seraient pas arrivées à un tel degré d'ébullition. La tension est telle qu'à son retour forcé à Tunis, Youssef Chahed a dû s'entretenir avec les militaires et la garde nationale (voir ici)
(L'histoire se répète. Ces deux dessins sont une réadaptation de caricatures traitant du même sujet, ici et ici)
Pour mieux comprendre ce qui se passe à Tataouine, lire ceci: http://alhorrriato.blogspot.fr/2017/04/blog-post_219.html