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DEBATunisie
31 octobre 2020

La fête au prophète

Jamais notre prophète, n'a eu pour la célébration de son anniversaire, autant de manifestation d'amour et de passion.
En Tunisie surtout, peut être même plus que dans le reste du monde musulman, la mobilisation fut particulièrement intense. En réponse aux campagnes hostiles contre notre prophète (sws) menée par ces chiens d'occidentaux, il fallait justement mobiliser toutes les compétences et tous les cerveaux...   
MARCHE

1- Les cheikhs de la Zitouna ont appelé à "boycotter les marchandises françaises jusqu’à ce que le gouvernement français présente ses excuses pour ses offenses et ses attaques répétées contre les musulmans" (voir ici).
2- Le président Kaïs Saïed dans son communiqué du Mouled (voir ici), n'a pas manqué d'affirmer son rejet absolu de toute attaque contre notre prophète bien aimé.
3- Le Clown Lotfi Abdelli, s'exprimant dans une vidéo contre le président Macron, explique combien chez les tunisiens, l'amour pour le prophète dépasse celui des parents (voir ici).
4- Rached Khiari, député du Bardo, justifie la décapitation du prof français car, après tout, il l'avait cherché en montrant à ses élèves des caricatures du prophète. Khiari va jusqu'à dresser une liste de tous ces "bâtards" et ces "vendus de la France" qui ont manifesté leur émoi pour Samuel Paty, l'enseignant assassiné (voir ici).   
4- La bimbo Meriem Debbagh, n'avait pas attendu tout cet emballement, pour déclarer il y a un mois dans une émission de la télévision française, qu'elle tuerait pour le prophète (voir ici). 
5- Un jeune tunisien, certainement en écho à cette hystérie collective pour le prophète, a égorgé dans une église à Nice, deux femmes et un homme (voir ici...mais il ne s'agit là que d'un fait divers. 

Le seul qui est resté discret dans cette affaire, c'est Zaballah en personne. Il doit certainement se rendre compte qu'au bout de 10 ans de travail acharné, l'allahisation des esprits n'a plus besoin de lui pour continuer toute seule sa contamination progressive de toute la société...

Commentaires
B
Dans les rues de Tunis, on entend à longueur de journée insulter Dieu, mais dès qu'on touche à l'image de Mohamed, on déchaîne l'hystérie collective et le lynchage. C'est à croire qu’Allah est le serviteur de Mohamed et non l'inverse. Bizarre, non? Peut-être faut-il aller chercher du côté de chez Freud: le père (Mohamed) qu'on refuse de tuer pour ne pas atteindre la stade adulte?
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