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DEBATunisie
14 janvier 2015

Yassine Ayari arrêté pour atteinte au sacré ?

En ce 14 Janvier 2015, quatrième anniversaire de la Révolution, la Tunisie continue à traîner derrière elle ses vieux tabous, ses interdits, ses lignes rouges. Ainsi le blogueur Yassine Ayari est jugé par un TRIBUNAL MILITAIRE à cause de ses statuts Facebook jugés blasphématoires et portant atteinte à la figure sacrée de l'armée. Vous avez bien compris : un civil est jugé par des militaires à cause de Facebook. Il encourt jusqu'à 3 ans de prison. (voir ici)
Ce personnage ambigu, une sorte de mini Robespierre à la sauce tunisienne, a réussi à se faire détester par l'opinion autant que Jabeur Mejri (le blogueur condamné pour caricatures blasphématoires). Certes il s'agit de deux profils radicalement différents. Mais dans les deux cas la société civile a cautionné une atteinte flagrante aux libertés et ce pour une prétendue transgression de lignes rouges...

SACRE
Pas de Révolution achevée tant que ces lignes demeurent...
Pas de célébration de 14 Janvier dans ces conditions.  
( Le cas de Yassine Ayari est loin d'être isolé...)

PS1:  J'emmerde ceux qui savourent la condamnation de Yassine. J'emmerde ceux qui n'ont toujours pas compris que l'on ne défend pas des personnes, mais des valeurs. 

PS2:  Concernant la caricature ci-dessus, le blog DEBATunisie considère que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé (ou n'ayant jamais existé) serait purement fortuite.

Commentaires
V
Bonne et heureuse année 2015.<br /> <br /> Je ne voulais contribuer pour un moment, le micmac tunisien et l'avalanche d'émotion et le manque d'analyses froides suite à l'attaque de Paris a de quoi désespérer des hommes.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne voulais pas qu'on oublie ce qui se passe pas très loin de chez nous et qu'on ait une pensée pour Shaima Al-Sabbagh.<br /> <br /> http://www.mirror.co.uk/news/world-news/shaima-al-sabbagh-heartbreaking-picture-shows-5039047
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V
Bonne et heureuse année 2015.<br /> <br /> Je ne voulais contribuer pour un moment, le micmac tunisien et l'avalanche d'émotion et le manque d'analyses froides suite à l'attaque de Paris a de quoi désespérer des hommes.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne voulais pas qu'on oublie ce qui se passe pas très loin de chez nous et qu'on ait une pensée pour Shaima Al-Sabbagh.<br /> <br /> http://www.mirror.co.uk/news/world-news/shaima-al-sabbagh-heartbreaking-picture-shows-5039047
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A
La scène politique nationale est pleine de chiens de la casse.
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L
Chronique d’un pays béni<br /> <br /> <br /> <br /> Dans un poste précédent, Varuna a tenu à me rappeler gentiment que nous descendons tous du singe, et les rebondissements récents confirment ses propos. Vous n’avez qu’à observer ce théâtre d’ombre pour vous en convaincre. Dissiper un peu la brume qui l’entoure, et les acteurs apparaitrons pour ce qu’ils sont: des gorilles ou des bonobos. Dissipons donc.<br /> <br /> <br /> <br /> J’entends autour de moi des gens se demander si nous vivons en république, en rabbpublique ou en Jamahiriya du troisième genre. Et ils ont tout faux. Nous avons vécu pendant 23 ans avant le 14 janvier 2011, et continuons à vivre aujourd’hui encore en ripouxblique. Et comme pour souligner l’incommensurable conservatisme du tunisien, nous l’avons fait avec quasiment le même casting, même si les rôles ont bien changé au gré du vent. De quoi s’agit-il? De clans véreux faits de flics, d’affairistes et de politiciens, qui se disputent le pouvoir pour servir des intérêts ou convergent l’argent, l’impunité et le régionalisme. Et sans doute dans certains cas des missions rémunérées au service de puissances étrangères. Qui sont-ils? Pour schématiser, il y’en a trois, et pour schématiser encore une fois, ils sont quasiment tous les enfants de ZABA.<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier groupe tourne autour d’Ennahdha. Côté affairistes, et puisque Ennahdha ne dispose pas encore de l’équivalent de la nouvelle classe affairiste anatolienne de l’AKP turc, il s’est adjoint l’appoint des engraissés du système Ben Ali moyennant chantages et promesses. Côté flicaille, il a travaillé avec les anciennes grandes figures de Ben Ali, notamment Dimassi et Abid, le temps de mettre en place ce qu’il est depuis convenu d’appeler les services parallèles et de les remplacer par la deuxième ligne. Soit les Mehrez Zouari (DG des services spéciaux), Hamza Ben Aouicha (DG des services communs et beauf de Zouari), Walid Toujani (DG de la sûreté nationale), Mustapha Ben Amor (DG de la sécurité publique), Riadh Bellatif (DG de la formation et neveu d’Abou Iyadh), Mounir Ksiksi (commandant de la garde nationale), Habib Sboui (DG des prisons), et, dit-on, jusqu’à notre propre superman Tarhouni. Sans oublier bien sur les seconds couteaux. Si on ose ainsi appeler plusieurs préfets, le directeur des transmissions, le chef des BOP, le chef du service des frontières et des étrangers ou le commissaire de Tunis-Carthage. Ce qu’il faut noter est qu’Ennahdha a fait sien l’adage allemand qui veut que la confiance c’est bien, mais que le contrôle c’est encore mieux. Nonobstant tous les services rendus, toute la smala reste donc sous le contrôle direct des sécurocrates maison du parti de Dieu: les Ferjani, Bouthelja, Fethi El Beldi ou encore Elyes Harouni (oui, tout à fait, frère de….). Ce qu’il faut noter en plus, c’est que les services liés à Ennahdha sont dominés par des diplômés de la promotion 7 novembre (1989) de l’école des cadres de la police. Ça vous apprendra, je l’espère, a raconter que les ternes intégristes n’ont pas de gout pour l’humour!<br /> <br /> <br /> <br /> Le 2eme clan tourne autour de Kamel Ltaief. Un groupe hétéroclite qui intègre, côté politiciens, des gens de Nida et des partis du centre, ainsi que des anciens RCD, des destouriens, et jusqu’à des composantes du Front populaire. Côté flics, il est en alliance avec les anciens sécurocrates en chef de ZABA, et pendant quelque temps d’Ennahdha, avec pour têtes d’affiche Taoufik Dimassi et Nabil Abid. Enfin, sécurocrates en chef quand ils ne faisaient pas leur traversée du désert au gré des guéguerres que se livraient les clans Ben Ali-Chiboub-Trabelsia.<br /> <br /> <br /> <br /> Le 3eme clan est animé par la galaxie CPR et consorts, et il s'en trouve forcement zinzin. Il s’appuie sur un financement Jarraya-Qatar depuis que Chakroun, l’autre engraissé de service, a coupé les vivres. Côté flicaille, il intègre Sami Jawahdou, l’ancien Chef de la police politique de ZABA, et Yosri Daly, un autre ancien cadre du MI viré par Rajhi, que l’on a vu jusqu’à faire le vigile, avec pancarte et tout, devant le palais de Carthage pour saluer Marzouki à sa sortie après la passation de pouvoir. Dénué de relais en nombre dans l’état profond, il a été acculé à s’appuyer sur des figures controversées et/ou limite délinquants, tels les comités de sauvegarde de la révolution, le blogueur Yassine Ayari, ou notre propre Jebali 007, à côté des structures relevant directement ou indirectement de la présidence de la République, y compris l’armée. Globalement, pour une raison ou une autre, c’est ce clan-ci qui a réussi à réunir en son sein le plus grand nombre d’incapables et d’imbéciles. Regardez l’épisode des SMS, celui du flic s’étant substitué au député CPR lors de la séance d’ouverture de l’Assemblée ou, encore, celui du prétendu tortionnaire et sa prétendue victime dans l’émission Labes.<br /> <br /> <br /> <br /> Les trois clans disposent bien sûr de leurs relais au sein de l’appareil judiciaire, de l’armée et des medias.<br /> <br /> <br /> <br /> C’est quand on aura compris ces guerres de clans que l’on peut placer les rebondissements et diversions qui font notre quotidien. Que vous prenez l’affaire des archives et celle de Yassine Ayari, ou les épisodes mentionnées ci-haut, tout en découle.<br /> <br /> <br /> <br /> La question qui reste sans réponse, cependant, est la suivante: qui, au sein de chaque clan, a la haute main dans cet enchevêtrement sans nom? Les ripoux usées et abusées par Ben Ali seraient-ils une nouvelle fois manipulées par des politiciens marionnettistes? Je ne le pense pas, et j’ose avancer l’hypothèse que ce sont les flics qui ont la haute main. Ce qui explique le choix du mot ripouxblique, et nous rassure que quel que soit le clan qui détient formellement le pouvoir politique, nous restons à la merci de sa flicaille. C’est peut-être l’agent de police qui a agressée un avocat à Sousse cette semaine qui l’aura le mieux compris. Pour s’excuser auprès de sa victime, il lui dit l’avoir pris pour un citoyen ordinaire!
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L
En attendant que le brouillard se dissipe dans ma tête, deux hors-série empruntés à Nizar Qabbani, l’un pour l’actualité et l’autre pour le cœur.<br /> <br /> <br /> <br /> MILLE ANS DE SERVITUDE<br /> <br /> <br /> <br /> أحاولُ منذ الطُفولةِ رسْمَ بلادٍ<br /> <br /> تُسمّى - مجازا - بلادَ العَرَبْ<br /> <br /> تُسامحُني إن كسرتُ زُجاجَ القمرْ...<br /> <br /> وتشكرُني إن كتبتُ قصيدةَ حبٍ<br /> <br /> وتسمحُ لي أن أمارسَ فعْلَ الهوى<br /> <br /> ككلّ العصافير فوق الشجرْ...<br /> <br /> أحاول رسم بلادٍ<br /> <br /> تُعلّمني أن أكونَ على مستوى العشْقِ دوما<br /> <br /> فأفرشَ تحتكِ ، صيفا ، عباءةَ حبي<br /> <br /> وأعصرَ ثوبكِ عند هُطول المطرْ...<br /> <br /> <br /> <br /> أحاولُ رسْمَ بلادٍ...<br /> <br /> لها برلمانٌ من الياسَمينْ.<br /> <br /> وشعبٌ رقيق من الياسَمينْ.<br /> <br /> تنامُ حمائمُها فوق رأسي.<br /> <br /> وتبكي مآذنُها في عيوني.<br /> <br /> أحاول رسم بلادٍ تكون صديقةَ شِعْري.<br /> <br /> ولا تتدخلُ بيني وبين ظُنوني.<br /> <br /> ولا يتجولُ فيها العساكرُ فوق جبيني.<br /> <br /> أحاولُ رسْمَ بلادٍ...<br /> <br /> تُكافئني إن كتبتُ قصيدةَ شِعْرٍ<br /> <br /> وتصفَحُ عني ، إذا فاض نهرُ جنوني<br /> <br /> <br /> <br /> أحاول منذ الطفولةِ<br /> <br /> فتْحَ فضاءٍ من الياسَمينْ<br /> <br /> وأسّستُ أولَ فندقِ حبٍ...بتاريخ كل العربْ...<br /> <br /> ليستقبلَ العاشقينْ...<br /> <br /> وألغيتُ كل الحروب القديمةِ...<br /> <br /> بين الرجال...وبين النساءْ...<br /> <br /> وبين الحمامِ...ومَن يذبحون الحمامْ...<br /> <br /> وبين الرخام ومن يجرحون بياضَ الرخامْ...<br /> <br /> ولكنهم...أغلقوا فندقي...<br /> <br /> وقالوا بأن الهوى لا يليقُ بماضي العربْ...<br /> <br /> وطُهْرِ العربْ...<br /> <br /> وإرثِ العربْ...<br /> <br /> فيا لَلعجبْ!!<br /> <br /> <br /> <br /> أحاول - مذْ كنتُ طفلا، قراءة أي كتابٍ<br /> <br /> تحدّث عن أنبياء العربْ.<br /> <br /> وعن حكماءِ العربْ... وعن شعراءِ العربْ...<br /> <br /> فلم أر إلا قصائدَ تلحَسُ رجلَ الخليفةِ<br /> <br /> من أجل حَفْنةِ رزٍ... وخمسين درهمْ...<br /> <br /> فيا للعَجَبْ!!<br /> <br /> ولم أر إلا قبائل ليست تُفرّق ما بين لحم النساء...<br /> <br /> وبين الرُطَبْ...<br /> <br /> فيا للعَجَبْ!!<br /> <br /> ولم أر إلا جرائد تخلع أثوابها الداخلية...<br /> <br /> لأيِ رئيسٍ من الغيب يأتي...<br /> <br /> وأيِ عقيدٍ على جُثّة الشعب يمشي...<br /> <br /> وأيِ مُرابٍ يُكدّس في راحتيه الذهبْ...<br /> <br /> فيا للعَجَبْ!!<br /> <br /> <br /> <br /> أنا منذ خمسينَ عاما،<br /> <br /> أراقبُ حال العربْ.<br /> <br /> وهم يرعدونَ، ولا يمُطرونْ...<br /> <br /> وهم يدخلون الحروب، ولا يخرجونْ...<br /> <br /> وهم يعلِكونَ جلود البلاغةِ عَلْكا<br /> <br /> ولا يهضمونْ...<br /> <br /> <br /> <br /> أنا منذ خمسينَ عاما<br /> <br /> أحاولُ رسمَ بلادٍ<br /> <br /> تُسمّى - مجازا - بلادَ العربْ<br /> <br /> رسمتُ بلون الشرايينِ حينا<br /> <br /> وحينا رسمت بلون الغضبْ.<br /> <br /> وحين انتهى الرسمُ، ساءلتُ نفسي:<br /> <br /> إذا أعلنوا ذاتَ يومٍ وفاةَ العربْ...<br /> <br /> ففي أيِ مقبرةٍ يُدْفَنونْ؟<br /> <br /> ومَن سوف يبكي عليهم؟<br /> <br /> وليس لديهم بناتٌ...<br /> <br /> وليس لديهم بَنونْ...<br /> <br /> وليس هنالك حُزْنٌ،<br /> <br /> وليس هنالك مَن يحْزُنونْ<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L’AMOUR AUX TEMPS DE LA GALE<br /> <br /> <br /> <br /> وما بين حُبٍّ وحُبٍّ.. أُحبُّكِ أنتِ..<br /> <br /> وما بين واحدةٍ ودَّعَتْني..<br /> <br /> وواحدةٍ سوف تأتي..<br /> <br /> أُفتِّشُ عنكِ هنا.. وهناكْ..<br /> <br /> كأنَّ الزمانَ الوحيدَ زمانُكِ أنتِ..<br /> <br /> كأنَّ جميعَ الوعود تصبُّ بعينيكِ أنتِ..<br /> <br /> <br /> <br /> وما بين فصل الخريف، وفصل الشتاءْ<br /> <br /> هنالكَ فَصْلُ أُسَمِّيهِ فصلَ البكاءْ<br /> <br /> تكون به النفسُ أقربَ من أيِّ وقتٍ مضى للسماءْ..<br /> <br /> وفي اللحظات التي تتشابهُ فيها جميعُ النساءْ<br /> <br /> كما تتشابهُ كلُّ الحروف على الآلة الكاتبهْ<br /> <br /> وتصبحُ فيها ممارسةُ الجنسِ..<br /> <br /> ضرباً سريعاً على الآلة الكاتبَهْ<br /> <br /> وفي اللحظاتِ التي لا مواقفَ فيها..<br /> <br /> ولا عشقَ، لا كرهَ، لا برقَ، لا رعدَ، لا شعرَ، لا نثرَ،<br /> <br /> لا شيءَ فيها..<br /> <br /> أُسافرْ خلفكِ، أدخلُ كلَّ المطاراتِ، أسألُ كلَّ الفنادق<br /> <br /> عنكِ، فقد يتصادفُ أنَّكِ فيها…<br /> <br /> <br /> <br /> وفي لحظاتِ القنوطِ، الهبوطِ، السقوطِ، الفراغ، الخِواءْ.<br /> <br /> وفي لحظات انتحار الأماني، وموتِ الرجاءْ<br /> <br /> وفي لحظات التناقضِ،<br /> <br /> حين تصير الحبيباتُ، والحبُّ ضدّي..<br /> <br /> وتصبحُ فيها القصائدُ ضدّي..<br /> <br /> وتصبحُ – حتى النهودُ التي بايعتْني على العرش- ضدّي<br /> <br /> وفي اللحظات التي أتسكَّعُ فيها على طُرُق الحزن وحدي..<br /> <br /> أُفكِّر فيكِ لبضع ثوانٍ..<br /> <br /> فتغدو حياتي حديقةَ وردِ..<br /> <br /> <br /> <br /> وفي اللحظاتِ القليلةِ..<br /> <br /> حين يفاجئني الشعرُ دونَ انتظارْ<br /> <br /> وتصبحُ فيها الدقائقُ حُبْلى بألفِ انفجارْ<br /> <br /> وتصبحُ فيها الكتابةُ فِعْلَ انتحارْ..<br /> <br /> تطيرينَ مثل الفراشة بين الدفاتر والإصْبَعَيْنْْ<br /> <br /> فكيف أقاتلُ خمسينَ عاماً على جبهتينْ؟<br /> <br /> وكيفَ أبعثر لحمي على قارَّتين؟<br /> <br /> وكيفَ أُجَاملُ غيركِ؟<br /> <br /> كيفَ أجالسُ غيركِ؟<br /> <br /> كيفَ أُضاجعُ غيركِ؟ كيفْ..<br /> <br /> وأنتِ مسافرةٌ في عُرُوق اليدينْ…<br /> <br /> <br /> <br /> وبين الجميلات من كل جنْسٍ ولونِ.<br /> <br /> وبين مئات الوجوه التي أقنعتْني .. وما أقنعتْني<br /> <br /> وما بين جرحٍ أُفتّشُ عنهُ، وجرحٍ يُفتّشُ عنِّي..<br /> <br /> أفكّرُ في عصرك الذهبيِّ..<br /> <br /> وعصرِ المانوليا، وعصرِ الشموع، وعصرِ البَخُورْ<br /> <br /> وأحلم في عصرِكِ الكانَ أعظمَ كلّ العصورْ<br /> <br /> فماذا تسمّينَ هذا الشعور؟<br /> <br /> وكيفَ أفسِّرُ هذا الحُضُورَ الغيابَ، وهذا الغيابَ الحُضُورْ<br /> <br /> وكيفَ أكونُ هنا.. وأكونً هناكْ؟<br /> <br /> وكيف يريدونني أن أراهُمْ..<br /> <br /> وليس على الأرض أنثى سواكْ<br /> <br /> <br /> <br /> أُحبُّكِ.. حين أكونُ حبيبَ سواكِ..<br /> <br /> وأشربُ نَخْبَكِ حين تصاحبني امرأةٌ للعشاءْ<br /> <br /> ويعثر دوماً لساني..<br /> <br /> فأهتُفُ باسمكِ حين أنادي عليها..<br /> <br /> وأُشغِلُ نفسي خلال الطعامْ..<br /> <br /> بدرس التشابه بين خطوط يديْكِ..<br /> <br /> وبينَ خطوط يديها..<br /> <br /> وأشعرُ أني أقومُ بِدَوْر المهرِجِ…<br /> <br /> حين أُركّزُ شالَ الحرير على كتِفَيْها..<br /> <br /> وأشعرُ أني أخونُ الحقيقةَ..<br /> <br /> حين أقارنُ بين حنيني إليكِ، وبين حنيني إليها..<br /> <br /> فماذا تسمّينَ هذا؟<br /> <br /> ازدواجاً.. سقوطاً.. هروباً.. شذوذاً.. جنوناً..<br /> <br /> وكيف أكونُ لديكِ؟<br /> <br /> وأزعُمُ أنّي لديها..
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