La théorie de la mini-jupe
Ne rigolez pas: une fille violée par des flics se retrouve devant un juge. Elle est accusée d'atteinte à la pudeur (voir ici)
Après l'épisode de l'ambassade américaine, notre petit pays du jasmin fané, fait encore parler de lui. Cette scabreuse histoire, qui aurait pu passer pour un simple fait divers, se révèle être un véritable scandale politique. Car voyez-vous chers amis, cette affaire dévoile la corruption morale de nos flics, la Justice bigote et complice, le tout sous les auspices de Zaballah, qui par son grand oeil voit tout et approuve sans mot dire.
De la pratique à la théorie
Cette affaire se présente comme une parfaite illustration de la théorie de la mini-jupe. Cette théorie voudrait que la fille violée soit coupable d'avoir porté une jupe trop courte. Sa culpabilité se mesurerait proportionnellement à la quantité de cuisse visible. Le violeur quant à lui, serait la victime d'une scandaleuse provocation. Cette théorie -très appréciée par les zaballahistes- possède plusieurs champs d'application. Elle est utilisée également dans les arts plastiques. Ainsi les oeuvres d'art portant atteinte au sacré sont jugées très dangereuses. Les bons musulmans blessés dans leur foi mettront à feu et à sang tout le bled victimes qu'ils sont d'ignobles provocations. La Justice leur donnera raison et fera comparaître les artistes (voir ici).
Cette théorie s'est appliquée tout dernièrement dans l'affaire Charlie Hebdo. Sauf que cette fois, ce n'étaient pas seulement les zaballahistes mais tout les bien-pensants de Tunis à Paris qui ont jeté l'opprobre sur les dessinateurs...
Conclusion
Dans cette lutte qui risque d'être longue, aucun centimètre de cuisse ne devra être cédé. Je vous invite à méditer longuement sur cette pensée du soir...